Nicolas Beytout s'interroge :
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Comment croire en effet que la vie de l’Elysée n’est pas tourneboulée par ce vaudeville moderne ? Que la relation entre François, dans la partie centrale du « Château », et Valérie, l’occupante de l’aile Est dite « Aile Madame », n’en est pas perturbée au point d’affecter la fragile et stressante horlogerie du pouvoir ? Que le chef de l’Etat peut sérieusement soutenir, comme le sinistre héros de Molière : « Je ne songe à rien, qu’à faire mon devoir » ? Tous des Tartuffe.
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La réponse nous a été donnée par Martine Aubry avec son célèbre «En arrivant rue de Solferino, j'ai même du faire déboucher les toilettes».
François Hollande est un paresseux, un dilettante, un type qui ne bosse pas ses dossiers ; qui survole tout et n'approfondit rien. Il se contente de regarder les autres bosser et, au moment opportun, il introduit sa petite perturbation.
C'est pour cela qu'il a du temps à consacrer à ses pouffes.
Et c'est pour cela que ses histoires de cul ne changent rien à sa manière de faire son devoir pour la France : il ne travaillait pas avant, il ne travaille pas plus maintenant. Rien ne change.
En dessous de ses devoirs il était, en dessous de ses devoirs il reste.
Comme le fait remarquer Gabrielle Cluzel, le capitaine du Costa Concordia est devenu l'homme le plus détesté d'Italie parce qu'il lutinait une passagère clandestine au moment du naufrage. Comment croire que notre capitaine de pédalo ne veuille pas s'inspirer d'un capitaine de paquebot ?
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