Je trouve cet article très bien (certains commentateurs du Figaro n'ont pas compris que les anglicismes "manageriaux" étaient ironiques. Heureux les pauvres d'esprit !) :
Municipales : pourquoi les politiques parlent comme des consultants
Soirée électorale : le "The Voice" de la politique
Les trois quarts de la politique française étant décidés à Bruxelles ou ligotés par des traités internationaux (1)et les politiciens français étant d'accord pour ne pas remettre en cause ces entraves qu'ils chérissent, il est bien compréhensible qu'ils en soient réduits à discuter de la couleur du papier peint de la chambre à coucher, enrobant le tout d'un jargon destiné à cacher leur vacuité au profane (Cela fonctionne-t-il encore ? J'en doute, j'ai comme l'impression que le profane-électeur-contribuable a enfin compris qu'il se l'était fait mettre profond).
D'après ce qu'on m'a dit, seul Henri Guaino (2) a tenté de parler de politique (la France, la nation, la souveraineté, les frontières ... Que des gros mots). Il a eu l'air aussi déplacé qu'un pet sonore pendant une audience de la reine d'Angleterre. D'ailleurs, les autres invités ont pris la tronche horrifiée de circonstance.
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(1) : Dois-je en faire la liste ? Immigration, défense, commerce, monnaie ...
(2) : je rappelle toujours que la première fois de ma vie où j'ai entendu parler d'Henri Guaino, c'est comme signataire d'un article dans Les Echos où il expliquait que l'endettement de l'Etat français n'était pas grave puisque les Français, eux, n'étaient pas endettés. Sous-entendu, bien évidemment : l'Etat pourra piquer le fric des Français en cas de nécessité.
C'est le genre d'article qui, à mes yeux, entache une réputation de manière définitive et irréparable.
Le signataire d'un tel article et moi ne pouvons avoir les mêmes idées.
Ca ne m'empêche pas d'avoir de la l'estime pour la personne, à défaut d'en avoir pour ses idées.
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