Aymeric Caron est cette caricature de bobo qui sévit chez Ruquier.
Il cumule les tares du gauchiste : grossier, malhonnête, méprisant et vaniteux. Mon plus gros reproche est la grossièreté : on peut exprimer son désaccord autrement qu'en interrompant sans cesse son interlocuteur et en l'accusant sans arrêt d'arrières-pensées malsaines.
Il n'est donc pas étonnant qu'il soit une cible de choix pour les conservateurs.
Cependant, il n'a pas la tâche facile. L'hégémonie intellectuelle et morale de la gauche sur la vie publique en Europe, spécialement en France, a quarante ans. Disons, pour fixer les idées, depuis qu'un candidat prétendument de droite, Valéry Giscard d'Estaing, a passé sa présidence à donner des gages à la gauche.
Quarante ans, c'est un temps largement suffisant pour juger les résultats. Or, ils ne sont pas bons. On peut pinailler les indicateurs, mais il est difficile de démontrer que la France va mieux et que les Français sont plus heureux en 2014 qu'en 1974.
Il est donc impossible de défendre une position gauchiste de bonne foi dans un débat posé et rationnel.
Il reste donc, pour les gens qui ne sont pas assez honnêtes pour constater l'échec du gauchisme et l'abandonner, la mauvaise foi et le pourrissement du débat. Nos ministres actuels s'y attendent à merveille.
L'aphorisme «On peut être socialiste et honnête, on peut être socialiste et intelligent, mais on ne peut pas être socialiste, intelligent et honnête» est plus vrai que jamais.
L'exploit d'Aymeric Caron est qu'il réussit à cumuler : socialiste, malhonnête et idiot.
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