Une mère de famille a été agressée pendant trente minutes dans le métro de Lille et les autres voyageurs ont prudemment changé de rame. Certains trouvent cela honteux. Cette histoire me fait penser à «Dieu rit de prières qu'on lui fait pour écarter des maux dont on chérit les causes» :
• il ne s'est pas trouvé un homme pour défendre cette femme. Mais qui a protesté contre la campagne de dévirilisation menée depuis quarante ans ? Les mêmes qui se plaignent sont-ils prêts à ne plus considérer «macho» comme une insulte ? On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre : des hommes doux, aimants, sentimentaux et attentionnés comme des femmes et des bagarreurs. On ne peut avoir à la fois des hommes qui prennent soin de leur peau (cliché publicitaire) et qui vont à la castagne sans moufter.
• à force de toujours compter sur l'Etat, on ne sait plus rien faire sans l'Etat. Cela fait plus de cent ans que les libéraux et les conservateurs avertissent que l'étatisme conduit à la dissolution des liens sociaux et des solidarités. On récolte ce qu'on a semé.
• la confiance en la justice est rompue : maintenant, quand on intervient contre un voyou, on a peur qu'il se venge car on sait qu'il n'ira pas en prison.
• enfin, l'immigration incontrôlée, cela signifie plus de populations criminogènes et, là encore, moins de solidarité.
Bien sûr, beaucoup de ces évolutions néfastes ont été imposées d'en haut aux Français. Mais quand se sont-ils révoltés ?
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