Si les journalistes ne sont pas de parfaits crétins, c'est rudement bien imité.
Le coup du remaniement pour faire oublier la claque électorale, on nous l'a déjà fait cent fois. Et les journalistes, moitié abrutis moitié complices, sautent dedans à pieds joints. Et Valls par ci, et Valls par là, et Valls qui becquote sa greluche, et Valls qui se gratte l'oreille, et Valls qui sort son chien ...
Soyons clairs :
1) Je n'aime pas Manuel Valls. Je ne l'aime pas pour ses oeuvres en général, et pour une saillie sur «je ne sais quelle France» en particulier.
J'en discutais avec un collègue (dont les parents n'étaient pas français, d'ailleurs) : nous étions tous les deux choqués qu'un naturalisé à vingt ans devienne premier ministre (1).
Qu'un naturalisé fasse sa vie en France, très bien. Qu'il la dirige, non.
Lino Ventura disait : «Je ne suis pas d'ici, alors je ferme gueule et je bosse».
De nos jours, certains métèques ont inversé la proposition, qui est devenue :
«Je ne suis pas d'ici, j'assomme tout le monde de ma "différence", je ne fais rien d'utile, je vis au crochet du contribuable français et je n'arrête pas de l'insulter en lui donnant des leçons de "vraie France" et de "valeurs républicaines"».
Insupportable.
Je me souviens d'une émission de Jean-Pierre Elkabbach sur la France où Alain Finkielkraut s'était dit dérangé par le fait qu'il n'y ait pas un seul Français de souche autour de la table invité pour parler de la France. Il était bien le seul que ça gênait.
Les cons, ça ose tout ...
Je suis équitable, j'avais fait la même réflexion sur le gouvernement Sarkozy.
2) Manuel Valls est socialiste. C'est tout, point barre.
Le socialisme est le problème de la France depuis quarante ans, qu'il vienne de la droite, de la gauche ou des extrêmes. Maintenant quatre décennies qu'on considère que les citoyens sont des enfants et les hommes de l'Etat les adultes.
Mon seul souhait, c'est d'en revenir au bons sens pompidolien : «Arrêtez d'emmerder les Français !».
Autrement dit, ce n'est pas de premier ministre qu'il fallait changer, mais de politique.
Consigny : les socialistes doivent-ils renoncer au socialisme ?
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(1) : et qu'on ne me cite pas Mazarin. Le contexte était trop différent.
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