Le cirque médiatique Juppé se met en place. Je pense que cela va finir comme les coqueluches des medias du passé, Balladur, Jospin, Delors, Rocard.
Mais je me méfie : la droite la plus bête du monde est capable de tous les exploits, y compris de choisir ce connard de Juppé comme candidat. Certaines poules mouillées prétendues de droite commencent à lui trouver des qualités (c'est si confortable de renoncer à se battre avant d'avoir engagé la bataille, de se soumettre d'avance au diktat moral de la gauche). D'autant plus que les medias ont pu imposer un minable conseiller général comme président, on n'est à l'abri d'aucune catastrophe.
Vous savez que je déteste Alain Juppé, il a tous les défauts : lèche-bottes du politiquement correct, européiste, atlantiste, dhimmi islamophile, immigrationniste, «citoyen du monde». Il s'est toujours trompé dans tout ce qu'il a fait : dix raisons de ne pas voter Juppé.
A ceux qui tirent argument qu'il serait un bon maire de Bordeaux, je rappelle que Jacques Chirac passait pour un bon maire de Paris. Sa présidence fut une catastrophe. Il y a un fossé gigantesque entre arroser judicieusement les clientèles dans une commune et diriger un grand pays. De Gaulle n'a jamais été maire de Colombey-les-deux-églises.
Alain Catastrophe Juppé est caricatural des technocrates à la française : il sait tout, ne comprend rien et prend tous les autres pour des cons. Le rôle à la mesure des ces gens là, c'est conseiller chargé du dossier des choux farcis au fin fond du ministère de la l'agriculture, certainement pas chef d'un pays en crise.
Et pourtant, je crains qu'une France qui a été capable d'élire François Hollande puisse élire Alain Juppé. Une partie de la France n'a plus le goût de vivre, elle cherche non plus des guerriers mais des fossoyeurs qui ne la dérangent pas trop dans son agonie. Pour une telle tâche, Hollande ou Juppé suffisent, Maurice, le cantonnier du coin, aussi.
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