Juppé et la droite, l'inévitable rupture
J'ai reproduit le billet de Rioufol, inutile que je paraphrase.
Il y a toujours des technocrates et des bureaucrates comme Juppé pour collaborer avec l'envahisseur. Nous l'avons vu en 1815 et 1940.
C'est normal : le bureaucrate raisonne toujours à courte vue et prend plaisir à se noyer dans les détails techniques. Il ne sait pas raisonner à long terme et aller à l'essentiel. Or, à court terme, collaborer avec l'envahisseur est toujours moins couteux que de le combattre. Jeanne d'Arc, Clemenceau ou De Gaulle sont les contraires absolus des technocrates, ce n'est pas un hasard mais une nécessité.
Je comprends les constructions logiques qui disent que Juppé a un boulevard pour 2017. Effectivement, il serait un excellent candidat de gauche, «candidat de toutes les gauches, droite comprise» comme dit Zemmour, face à Marine Le Pen.
Le problème est qu'il faut qu'il arrive au second tour comme candidat de gauche officieux, battant la gauche officielle.
Tout cela fait sens et, pourtant, je n'y crois pas. Peut-être parce que j'ai encore foi en la France.
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