«En France, on a le droit de tout dire, sauf ce qui fâche»
Addendum :
Le passage important de Brague :
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Ceci dit [le passage en revue des violences des différentes religion], reste à se demander si l'on peut attribuer des actes de violence au fondateur d'une religion, à celui qui en reste le modèle et à son enseignement. Pour Jésus et Bouddha, on a du mal.
Or, malheureusement, nous avons les recueils de déclarations attribuées à Mahomet (le hadith) et ses biographies anciennes, et avant tout celle d'Ibn Ishaq-Ibn Hicham (vers 830). Il faut la lire et se méfier des adaptations romancées et édulcorées.
Or, ce qu'on y raconte comme hauts faits du Prophète et de ses compagnons ressemble beaucoup à ce que l'on a vu chez nous et à ce qui se passe à une bien plus grande échelle au Nigeria, sur le territoire de l'État islamique, ou ailleurs. Mahomet a en effet fait décapiter quelques centaines de prisonniers, torturer le trésorier d'une tribu juive vaincue pour lui faire avouer où est caché le magot (on pense au sort d'Ilan Halimi) et, ce qui ressemble fort à notre affaire, commandité les assassinats de trois chansonniers qui s'étaient moqués de lui.
Il ne sert de rien de répéter «contextualiser! contextualiser!»
Un crime reste un crime.
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Notre camarade Curmu a commis des commentaires que je remonte dans le billet pour le remercier de son abnégation :
Curmudgeon :
Brague s'appuie sur une érudition plurilingue considérable. Il est capable de penser synthétiquement à partir de là, et pas simplement d'accumuler des détails sans aucune vue d'ensemble, comme on est conduit à le faire dans des minographies savantes spécialisées. Il est capable d'exprimer les choses comme il les voit, avec clarté et vigueur. Quand il se met dans le mode voulu, il peut s'adresser à des journalistes curieux dans un style tel que l'information sera parfaitement accessible à leurs lecteurs.
De plus, comme il est maintenant à la retraite, sa parole n'est pas soumise à des précautions professionnelles de confraternité ou de diplomatie. Dans les milieux universitaires des arabisants, on marche sur des œufs.
Mais comme il dit les choses nettement, il sera intéressant de voir s'il s'attire les foudres des ligues de vertu, des journalistes, des politiques, voire des universitaires. Si on essaie de lui mettre des bâtons dans les roues, ce sera un signe supplémentaire de la dégradation des libertés.
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