L’art et la manière de débattre
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Leur but [aux gauchistes] n’est donc pas de
discuter de façon Socratique, mais d’empêcher l’autre d’entre entendu. Et c’est pour arriver à ce
résultat qu’ils ne respectent aucune des règles dans les discussions. La controverse ne les intéresse
pas puisqu’ils ont la vérité.
Quand j’étais plus jeune, j’ai vu le regrettable Georges Marchais contraindre au silence Elkabbach «
Taisez-vous Elkabbach » et à ma stupéfaction, le journaliste ( ?) ne s’est pas levé pour quitter le
studio.
J’ai vu J.F Revel privé de parole, lui qui avait tant à dire, par Marchais ou Hue qui littéralement
hurlaient pour le faire taire.
J’ai vu Jean Daniel ou Michel Rocard tremblant de peur sur le plateau ou Soljenitsyne était invité et
essayant de défendre le PCF dont les représentants leur faisaient les gros yeux sur le même plateau.
Et j’ai compris que la gauche démocratique, avec laquelle il est possible de débattre avait en son
sein un véritable cancer, la gauche non démocratique et qu’elle en avait physiquement peur.
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Les mésaventures de Charles Gave, nous les avons tous vécues en société : repas de famille, café au travail, dans les associations ...
Deux perles de gauchistes qui surnagent dans ma mémoire (les deux affirmées avec un aplomb ne laissant place à aucune objection) :
«Un Malien clandestin analphabète qui arrive, ça vaut un Français diplômé qui part» (lors d'une discussion sur l'effet économique de l'immigration).
«La dioxine, même à 0 %, c'est toxique».
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