Je copie un commentaire de Robert Marchenoir chez Philippe Bilger, je suis d'accord avec son analyse de politique intérieure.
Il faudrait le compléter par une analyse de politique étrangère.
Je ne développerai pas cet aspect, mais je me contente d'en définir le principe général : pour que la France redevienne résistante, résistante au terrorisme, mais à toutes les menaces aussi, il faut retrouver la fierté d'être français, y compris au sommet de l'Etat et dans la classe dirigeante, et pour cela, il n'y a qu'un moyen, que la France récupère toutes les parcelles de souveraineté qu'elle a laissé s'échapper au fil des quarante dernières années.
Maintenant, le commentaire de Bob :
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Johhn R. Schindler, ancien officier du contre-espionnage américain qui suit de près la situation française, confirme mon précédent commentaire : le problème est politique et non policier.
There was no “Intelligence Failure” in Paris
Les services secrets français, dit-il, sont parmi les meilleurs du monde et font bien leur travail, même si des loupés inévitables ont eu lieu.
Le problème n'est pas tant de repérer les terroristes potentiels, mais de savoir qu'en faire. Or, la réclusion à perpétuité pour dangerosité djihadiste n'existe pas dans notre droit, et personne ne souhaite réellement l'instituer.
A l'inverse, il rapporte une discussion qu'il a eue avec des homologues d'un pays musulman non désigné mais qualifié d'amical - probablement l'Arabie Saoudite. Ce pays a un programme de détection et de rééducation des personnes risquant de basculer dans le djihadisme. Il consiste à enfermer les suspects dans une espèce de prison de luxe, où ils subissent un lavage de cerveau à l'envers. Son taux de succès serait impressionnant, aux alentours de 90 %.
Et les 10 % restants, a demandé Schindler à ses contacts ? Eh bien, on les garde enfermés à perpétuité... Inutile de dire que les démocraties ne disposent pas de ce genre d'option. Je ne suis pas sûr que ceux qui "sont Charlie" (et même les autres, dont je fais partie) soient prêts à accorder de tels pouvoirs à leur gouvernement. Je suis même sûr que ce serait une fort mauvaise idée.
Bref, on en revient à mon propos : le seul moyen de lutter contre le terrorisme islamique est de tarir le marigot, c'est-à-dire de stopper l'immigration de masse, de favoriser la réémigration et de rendre la France la plus inhospitalière possible à l'islam.
La preuve : les récentes déclarations de Sylvie Beghal, la compagne française de Djamel Beghal, mentor de Cherif Kouachi et d'Amedy Coulibaly. Après que son compagnon, jugé trop extrémiste par Oussama ben Laden lui-même, a été emprisonné en France, elle a décidé de s'exiler en Grande-Bretagne, parce que "le climat y était plus favorable pour les musulmans". Et, en particulier, parce qu'elle pouvait y porter le voile sur son lieu de travail, chose à laquelle elle n'aurait renoncé pour rien au monde.
Charlie Hebdo terror mentor's wife on benefits in Leicester
Notons aussi que Sylvie Beghal est logée gratuitement avec toute sa petite famille par le contribuable britannique dans une spacieuse maison - ce qui nous donne une piste supplémentaire pour dissuader la venue des musulmans sur le sol national : mettre fin à l'assistanat.
On voit donc que, contrairement à ce que prétendent les musulmans, et à ce que s'imaginent les Français naïfs, le voile n'est pas un simple choix vestimentaire. Interdire le voile (entre autres mesures souhaitables), c'est inciter les musulmans endurcis à rester à l'écart du territoire national. Il suffit de suivre la piste, et de contrarier le plus possible toutes les demandes des musulmans. Plus elles sont symboliques, plus ils y attachent de prix, et plus il faut les refuser.
Il ne vous aura pas échappé que jusqu'à présent, nous faisons exactement l'inverse sur tous ces points.
Note à l'intention de Marine Le Pen : il ne suffit pas de supprimer l'assistanat pour les étrangers. Sylvie Beghal, pour ne prendre que son exemple, est française - et même française de souche, apparemment. Le socialisme ne fonctionne pas, même dans un seul pays. C'est bien une réforme libérale qui est nécessaire. Libérale, et conservatrice, naturellement, c'est-à-dire protectrice du territoire national, de l'identité française et des intérêts fondamentaux des Français.
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