Charles Gave explique l'objet de cet article : « pour qu’un système aussi débile que l’Euro s’installe et dure, il faut que ce système ait des supporters puissants. Et donc dans ce petit papier, je vais essayer de les débusquer. »
Mais qui donc soutient l’Euro ?
Je suis toujours surpris quand, au cours d'une conversation, quelqu'un, dont j'estime que l'intellect est raisonnablement en état de marche, me dit que j'exagère en soutenant que l'Euro est un désastre économique.
Que l'on ait échoué à comprendre les vices de l'Euro a priori, je l'entends aisément, puisque j'ai été assez con pour voter pour le traité de Maastricht. Mais, qu'a posteriori, on refuse d'en constater les effets désastreux, voilà qui me dépasse. L'européisme est une idéologie (aveuglante par définition), comme le furent le communisme ou le fascisme.
L'essentiel est dans ces quelques mots :
« Nous avons donc un système, organisé par et pour ceux que j’appelle «les hommes de Davos», qui ont comme caractéristique principale de mépriser le Peuple, et de détester les Nations pour communier dans une espèce d’internationalisme mou, gras et verbeux, et bien sur ce système n’a rien de démocratique. On peut donc dire sans crainte d’être démenti qu’aujourd’hui la plupart des pays Européens ne vivent plus sous un régime démocratique puisqu’ils ne peuvent plus virer les gens qui rédigent les lois qu’ils vont devoir suivre. »
Et la conclusion :
« L’agonie de l’Euro a commencé, mais que nous avons en face de nous des forces immenses qui gèrent nos institutions en fonction du vieux principe socialiste « Périsse le Peuple plutôt que nos idées» et donc que cette agonie va être plus longue et douloureuse pour tout le monde que je ne le pensais en 2011.
Je suis désolé d’avoir été trop optimiste à l’époque, et je m’en excuse. Et c’est en effet au pied du mur que l’on voit le mieux le mur. »
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