La démocratie selon Barroso : Les souverainistes ? De sales vichystes !
Article très intéressant de Jacques Sapir, qui rejoint ce qu’écrit Roger Scruton, et qu’on peut résumer par le syllogisme suivant :
1) La souveraineté nationale (donc l’existence d’un peuple, d’une nation et de frontières nationales) est la condition nécessaire de la démocratie, car pour voter, il faut un peuple, et, pour que le vote ait un sens, il faut que son domaine d’application soit circonscrit et défendu, qu’il y ait un «nous», les citoyens et un «eux», les non-citoyens, donc des frontières cohérentes avec le peuple en question et que ces frontières filtrent quelque chose.
2) L’UE est, par son essence idéologique, sans-frontiériste et anti-nationale. Le traitre stipendié de la CIA qui a organisé sa naissance, Jean Monnet, était convaincu que les nations étaient fauteuses de guerre et qu’il fallait les saper.
3) En conséquence, l’UE est, par essence, anti-démocratique. Démocratie et Union Européenne sont irréconciliables, non pour des raisons circonstancielles, mais pour des raisons fondamentales.
Une union européenne démocratique ne peut être qu'une confédération de nations souveraines ou une nation avec un peuple unique. Le passage de l'une à l'autre s'est fait aux Etats-Unis par une guerre civile très meurtrière.
L'UE refuse l'une et l'autre, puisqu'il est dans sa nature de refuser la souveraineté et donc la démocratie.
Il est donc absolument vain de penser que le machin européiste nous défendra contre l’invasion migratoire en cours. Au contraire, il fera tout ce qui est en son pouvoir (et celui-ci est grand, ne serait-ce que son pouvoir de paralysie) pour nous empêcher de nous défendre.
C’est pourquoi vous reconnaîtrez les éventuelles mesures efficaces contre l’invasion migratoire à un signe sûr : elles seront nationales et condamnées par Bruxelles et ses affidés.
Les Britanniques qui, malgré leurs turpitudes modernes, restent les Européens qui ont la plus grande (la seule ?) culture démocratique se posent sérieusement la question de sortir de l'UE et des organismes supra-nationaux européens. Il est réjouissant de voir que les arguments échangés tournent autour de ce que j'écris ci-dessus.
Quand ils se demandent s'il est tolérable que les décisions de la CEDH s'imposent en Grande-Bretagne sans aucun contrôle démocratique, qui leur dira que c'est une mauvaise question ?
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