Il n'y a que moi que ça dérange qu'un premier ministre français soit fan d'un club étranger ?
Evidemment, vu le nombre de politiciens, dans tous les partis ou presque, à la francitude douteuse, il ne faut plus s'étonner de rien.
Au moins du temps de l'intégration, désormais honnie, on était fixé : l'étranger qui voulait rester étranger retournait dans son pays. L'étranger qui devenait français de papier l'était aussi de coeur. Il pouvait y avoir des exceptions mais elles restaient, justement, des exceptions. M. Platini a appelé son fils Michel, pas Michele.
Maintenant, avec les Manuel, Najat et compagnie, il y a comme un doute. Jusqu'au sommet de l'Etat.
Mais le plus gros doute de tous quant à l'attachement à la France s'appelle pourtant François.
Oui, je sais, poser ces questions, émettre ces doutes, est de très mauvais goût. Je ne serais guère surpris qu'un commentateur me ressorte les diatribes contre les métèques des XIXème et XXème siècles pour me condamner.
Seulement voilà : ce n'est pas parce qu'on refuse de voir un problème qu'il ne se pose pas.
A l'heure où la question identitaire est de plus en plus présente, et pas seulement en France ; tandis que nos politiciens sont soupçonnés de se servir avant que de servir ; la question de la loyauté de nos dirigeants ne peut que se poser.
Je le reconnais, ce n'est pas poli, c'est comme éternuer dans la nappe. Mais une Najat, qui n'a rien donné, rien prouvé, rien sacrifié, qui vient nous donner des leçons d'histoire de France, vous croyez que c'est poli ?
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