Pourquoi l'Europe est désemparée face au terrorisme islamiste
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L'Islam radical est, à n'en point douter, le phénomène le plus important, le plus
décisif, de notre époque. On ne répond pas à un tel absolu seulement par des
valeurs juridiques (liberté, égalité, laïcité…), aussi importantes soient-elles. Il faut
autre chose. C'est cet «autre chose», qui a à voir avec le sacré, que nous avons
perdu.
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Guerre contre Daech : encore des mots, toujours des mots...
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La France se déclare en guerre, elle entonne ses chants les plus martiaux, elle est prête à marcher contre Daech.
La riposte la plus
évidente serait de frapper immédiatement en plein centre de ce pseudo califat islamique: dans sa capitale de Raqqa. Sauver Hassaké et
le Kurdistan syrien de la tenaille turco-djihadiste serait déjà un premier geste. On ne peut pas chanter la Marseillaise à tue-tête dans
l'hémicycle et regarder les avancées djihadistes en Syrie sur une carte. Il y a comme un parfum de drôle de guerre contre Daech ;
l'ennemi est connu, localisé, nos troupes sont prêtes mais on attend, on regarde, on discourt. Ehoud Barak, ancien général de l'armée
israélienne et ancien Premier ministre travailliste, estimait il y a peu que la coalition, si elle s'en donnait les moyens, pourrait écraser
Daech sous les bombes en deux jours. On peut réunir autant de Conseils de défense que l'on veut, surveiller les sites SEVESO de Rhône-
Alpeset protéger toutes les synagogues parisiennes, la France ne remportera sa guerre contre la barbarie islamiste qu'en la frappant
au coeur : en Syrie.
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La canicule, ou comment éviter de parler du reste
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L'appétit avec lequel le commentateur moyen se jette sur le thème de la canicule en ce moment désigne, avec une grande précision, son
angoisse à propos de tout le reste. D'habitude, l'approche des vacances inspire des reportages assez niais sur les nouvelles tendances, les
couleurs de l'été, la folie des sorbets, etc, mais cette année, pour des raisons que chacun devine, la niaiserie façon «Barbie à la plage» ou
«Caroline en bateau à voile» fait un peu tache dans le tableau. Entre les immigrants qui se noient et qui campent sous les ponts, les
islamistes qui affûtent leur couteau, les Grecs qui mettent en péril nos illusions de prospérité, le gouvernement qui n'a pas le profil qui
convient aux tourmentes historiques, le peuple français finirait par devoir admettre qu'il existe un hiatus entre ce que dit le journal
télévisé et ce qui se passe d'important.
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