Goldnadel : «Ce qui nous menace n'est pas l'excès de patriotisme, mais le vide existentiel»
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Aujourd'hui, ce qui menace l'homme européen, ce n'est pas l'excès de
patriotisme, mais le vide sidéral, au sein duquel les islamistes font leur nid.
J'aurais passé une grande partie de ma vie d'homme a tenté d'expliquer qu'en raison du
traumatisme psychologique post-shoatique, le fantasme européen est passé du tout
aryen au rien du tout. J'ajoute que mon combat principal contre l'islamogauchisme
que je considère aujourd'hui comme le premier totalitarisme revient à
défendre une conception de l'État-nation occidental démocratique et de culture
judéo-chrétienne que celui-ci abhorre pathologiquement jusqu'à verser dans le
racisme anti blanc. Autrement dit, lorsque je défends la France, je défends Israël.
Et réciproquement.
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Je suis très soupçonneux de ce genre de discours. Vous connaissez ma répulsion pour tout ce qui est double nationalité, double allégeance et tutti quanti.
Pourtant, je suis bien obligé de reconnaître qu'aujourd'hui ceux qui défendent le mieux, bien mieux, de manière plus cohérente et pensée, que les Le Pen par exemple, l'identité française sont des juifs, souvent sionistes.
Pour combattre l'invasion migratoire qui tue la France à petit feu, il faut être impitoyable, au sens propre : ne pas avoir pitié des immigrés. C'est ça ou disparaître. C'est le dilemme posé de façon prémonitoire par Jean Raspail dans Le camp des Saints.
Mais, dans notre monde où le statut de victime est le gros lot, le prix suprême, il est bien difficile de repousser des envahisseurs non-armés (en tout cas, pas de manière visible) et qui arguent de leurs malheurs.
Peut-être faudrait-il jouer de la concurrence victimaire : j'ai plus pitié de mon pays et de mon peuple que de pays et de peuples distants. Nous en sommes loin.
Alors, dans cette situation désespérée, solution radicale ? Alliance avec Israël ? Beau débat en perspective !
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