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Le crédit de l'État peut-il être entamé?
Le crédit de l'État peut-il être entamé?
Il y a, en tout cas, en France deux poids deux mesures. Car d'un côté, on laisse des corporations ou des groupes bloquer ou monopoliser les autoroutes des heures durant, au mépris des règles que l'on impose à tous ; de l'autre, on demande aux policiers et aux gendarmes de traquer le moindre petit excès de vitesse, avec la plus extrême fermeté, quand il s'agit du bon père de famille. Dans l'affaire du blocage de l'A1, la facture présentée par la société d'autoroute était de 500.000 euros. Je serais curieux de connaître le note pour le millier de tracteurs autorisés à franchir les péages et à remonter les autoroutes, lorsque l'on sait les perturbations que peut créer une telle migration.
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Le titre de l'article est erroné. Le grand n'importe quoi actuel n'affaiblit l'Etat, mais l'ordre. Nous n'assistons pas à un retrait de l'Etat qui laisserait plus de liberté et de responsabilité aux citoyens, comme le peuvent souhaiter les libéraux-conservateurs dont je suis.***************
Nous assistons à un déplacement de l'arbitraire, licence volontaire exagérée d'un coté, répression grotesque de l'autre.
Les événements restent donc fidèles à ma thèse : l'Etat est le plus gros facteur de dissolution de la société et de désordre qui menace notre pays.
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