Nous vivons dans une économie de bulles spéculatives (immobilier, voitures de collection, « art » contemporain, actions, obligations etc.) alimentées par l’argent « gratuit » des banques centrales. Plus on est près du robinet, plus on touche (banquiers, capitalistes de connivence, hauts fonctionnaires, etc.) Ca dure depuis environ trente ans avec une accélération dans les années 90.
La cause fondamentale est bien connue : financer les déficits étatiques abyssaux, c’est-à-dire préserver le Système en évitant de solder les comptes de la faillite social-clientéliste. Ne pas oublier qu’en France, la grande libération de « mon ennemi la finance sans visage » est due à un certain Laurent F., premier ministre.
Or, depuis plusieurs mois, la Fed, la banque centrale américaine, envoie des signaux « Ce coup-ci, les gars, ça y est, on va commencer à fermer le robinet ». A chaque fois, quelle surprise, la main tremble et la fermeture, même minime, du robinet est repoussée au trimestre suivant.
Je ne crois pas à cette fin de l’économie de bulles : ce que des économistes martiens considéreraient comme des défauts (déformations des prix, écrasement des rendements, encouragement à l’endettement, pression sur les bas salaires) est vu par les apprentis sorciers comme des avantages.
On en revient encore et toujours au bon sens thatcherien : « Le socialisme vit de l'argent des autres. Il s'arrête quand les autres n'ont plus d'argent ». Et le corollaire est « Tant que les autres ont de l'argent, le socialisme continue ».
Pour que le socialisme s'arrête, il faut un épuisement total de l'hôte sur lequel ce parasite vit, c'est pourquoi il est pire qu'Attila.
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