On nous explique que l'espace Schengen est mort suite au rétablissement de la souveraineté sur leurs frontières de l'Allemagne et de l'Autriche. C'est une formule journalistique vide de sens.
La force de l'européisme, c'est le fait accompli. L'espace Schengen existe toujours, sa suspension provisoire peut durer, mais cela ne le détruit pas pour autant. Il a vocation à revenir le plus naturellement du monde.
La suspension du traité dans la panique de gens qui, suivant les mots de Jules César, n'ont rien prévu et rien anticipé, n'a rien à voir avec la dénonciation définitive du traité comme conséquence d'une politique mûrement réfléchie.
Les européistes ont toujours la même technique : nous l'enfiler profond, sournoisement, en douceur, mais, si la douceur ne marche pas, en force, par la menace (chacun se souvient des argumentaires d'épouvante en faveur de l'Euro et du TCE). Face à cela, il faut être aussi résolu et franc qu'ils sont retors et menaçants. Ce n'est pas le cas de nos dirigeants français, pouvoir et opposition confondus (FN compris).
Selon la célèbre technique de la grenouille dans le mixer, on nous fera avaler graduellement des choses que nous refusons quand elles nous sont présentées soudainement : bientôt, nous nous réjouirons que les centaines de milliers de migrants ne soient pas des millions, et, quand ils seront des millions, nous nous réjouirons qu'ils ne soient pas des dizaines de millions, et après, il n'y aura plus d'après : l'Europe aura cessé d'exister.
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