mardi, septembre 15, 2015

Quelques articles sur l'invasion migratoire

Honneur aux dames. Commençons par madame le maire des Herbiers qui explique, clairement et sans bavures, pourquoi elle ne veut pas accueillir d'immigrés supplémentaires au nom de sa commune :

Migrants : le témoignage d'un maire réfractaire à leur prise en charge

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Dois-je imposer à mes concitoyens de ma commune, l'arrivée soudaine et définitive de dizaines ou de centaines de nouveaux habitants ?

Je n'en ai pas le droit. Ce ne sont pas à nos communes de subir la fuite en avant irresponsable de nos gouvernants. Ce ne sont pas à nos communes de subir les conséquences de l'ouverture des portes de l'Europe, organisée par la Commission européenne, l'Allemagne et le gouvernement français. Ce ne sont pas à nos communes de subir les conséquences du mensonge de nos gouvernants.

Ce ne sont pas nous, élus locaux, qui laissons croire au monde entier que nos villes sont des eldorados, capables économiquement et socialement, d'accueillir toujours plus de monde. Nos communes n'en ont pas les moyens.

Nous n'en avons pas non plus le droit ; au nom de ceux qui nous ont élus et au nom des générations futures à qui nous devons transmettre l'héritage reçu de nos parents. Enfin, hommes et femmes responsables, nous n'en avons pas le droit, pour les migrants eux-mêmes. Qu'on le veuille ou non, le premier droit d'un migrant reste, incontestablement, celui de ne pas avoir à migrer.
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Angela Merkel et la « bonne frontière »


Migrants : la passion française pour le sermon

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Ces directeurs de conscience autoproclamés se font une bien piètre idée des Français. Pourquoi décrire ses concitoyens comme des êtres immatures et sans coeur qu'il faudrait protéger contre eux-mêmes ? De quel droit s'estimer investi d'une mission de surveillance et d'un droit de remontrance à leur égard ? Certes, la propension des détenteurs de la notoriété à donner des leçons de morale à leurs concitoyens n'est l'apanage d'aucun pays. On la constate dans toutes les nations occidentales. L'emprise de la télévision sur l'esprit public favorise partout le goût de la pose. Nulle part, cependant, cette passion du prêche ne s'exprime aussi ingénument qu'en France.

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Revendiquer le devoir, pour les dirigeants, de s'opposer au voeu de la majorité des citoyens pose enfin une question de principe. Poussé à son terme, ce raisonnement reviendrait à limiter au maximum le pouvoir de décision du peuple sur ce qui le concerne le plus. Cette ambiguïté existe depuis l'invention de la représentation nationale. «Le peuple m'a envoyé pour exposer mes idées, non les siennes», déclarait Condorcet à l'Assemblée législative (1791-1792).

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On éprouve une sincère admiration pour les Français anonymes qui ont décidé d'accueillir un demandeur d'asile chez eux. Mais la vraie vertu fuit la publicité, comme on l'apprenait jadis à l'école dans les manuels de morale de la IIIe République. C'est pourquoi les prédicateurs que nous avons dû subir sur les ondes et les écrans méritent, eux, un jugement sévère, tant ils n'éprouvaient aucune empathie pour le Français moyen et ses inquiétudes. Jean-Jacques Rousseau avait tout dit dans l'Émile : «Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d'aimer ses voisins.»
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Goldnadel : accueil de l'Autre, mépris des siens

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Ainsi de Bertrand Russel, grand mathématicien mais crétin politique patenté [comme Albert Einstein]. Sa pensée politique, exprimée noblement en 1937 en dit long sur les périls qui guettent la malheureuse société des hommes lorsqu'elle est guidée par des jobards narcissiques : «la Grande-Bretagne devrait désarmer, et si les soldats de l'Hitler nous envahissaient, nous devrions les accueillir amicalement, comme des touristes ; ils perdraient ainsi leur raideur et pourraient trouver séduisant notre mode de vie (…) Si le gouvernement britannique s'arrêtait d'armer et devenait pacifiste, notre pays ne serait pas envahi et serait aussi en sécurité que le Danemark.»

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Les esprits du temps qui ont osé s'opposer, comme Churchill, aux discours démagogiques à la Russel étaient handicapés. Dans le temps de l'émotion, la rime l'emportera toujours sur la prose. Celui qui se réclame lyriquement de la générosité tétanise celui qui voudrait lui opposer la froide raison.

C'est exactement le moment dans lequel nous sommes concernant les migrants. Un moment où le pieux mensonge sera toujours mieux accueilli que l'ingrate vérité.

Ainsi, des informations concordantes établissent (Le Figaro du 12 septembre) que des salafistes allemands recrutent déjà parmi les migrants : «Les salafistes essaient d'aborder les jeunes réfugiés non accompagnés qui arrivent dans notre pays sans leur famille et qui sont particulièrement en quête de liens et de soutien» a indiqué un porte-parole des services de renseignements de Bavière. L'information a été confirmée par les services de renseignements allemands dans d'autres régions de l'Allemagne, la démarche est encouragée par la vidéo d'un prédicateur islamiste . Selon une étude de la fondation Konrad Adenauer publiée cette semaine, 7000 séviraient en Allemagne et 700 de ceux-ci se seraient déjà rendus en Syrie pour y combattre aux côtés de l'État Islamique. Cette information n'a strictement rien de surprenant, puisque l'Etat islamique a officiellement indiqué dès sa création qu'il utiliserait la migration pour fomenter des attentats et déstructurer l'Europe. Cette information a-t-elle reçu la publicité qu'elle méritait ?

Je suis totalement convaincu que la reprenant à mon compte dans cet article en prose, les poètes démagogues qui me lisent, n'en tireront aucune conclusion pour réfléchir à ce principe de précaution qu'habituellement ils vénèrent, mais en déduirons seulement que je pratique cyniquement l'art du catastrophisme.

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Je pense aux yazidis et aux chrétiens persécutés en tant que tels. Ceux là, assurément , méritent le statut de l'asile politique absolu au rebours des autres réfugiés de guerre et évidemment des migrants économiques. S'il y a discrimination, celle-ci est positive.

[…]

Là ou encore la droite aura gravement failli, habite dans son incompréhension totale du rôle des médias dans la situation actuelle. Obsédé par la prise de pouvoir politique, elle aura toujours négligé le combat culturel. La sociologie politique particulière des journalistes explique beaucoup, mais n'explique pas tout. Les médias audiovisuels fonctionnent, c'est un truisme, à l'image et au son. Le pathos y est donc roi et la réflexion soumise d'avance.
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