Comment être prof dans les territoires perdus de la République ?
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Les professeurs témoignant dans votre documentaire font état de quatre
fléaux par lesquels une partie de leurs élèves sont touchés. Il s'agit moins
d'une violence en acte que de «codes de pensée»: le sentiment de ne pas
appartenir à la nation française (voire une stricte «francophobie»), mais à la
fraternité de la Oumma ; le goût pour l'explication conspirationniste du
monde ; un sexisme assumant sans complexe son mépris du féminin ; un
antisémitisme qualifié de «domestique» par le sociologue Smaïn Laarcher.
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J'avoue avoir le plus grand mal à plaindre les enseignants. Certes, la situation des professeurs des territoires perdus n'est pas enviable, mais ils y sont quand même pour beaucoup. Ils ont soutenu sans faiblir les valeurs, les principes et les politiques qui les ont menés là où ils sont. Il est un peu tard pour pleurer.
Chaque fois qu'un prof a voté socialiste ou trotskiste, chaque fois qu'un prof a défilé en gueulant «Première ! Deuxième ! Troisième génération ! Nous sommes tous enfants d'immigrés !», chaque fois qu'un prof a enseigné la repentance coloniale ou le mépris de l'autorité, il a préparé son malheur actuel.
Et j'écris au passé parce que je suis gentil.
Quand on lit d'anciens profs comme Polony ou Brighelli, on s'aperçoit qu'ils n'ont toujours rien compris.
Ils en appellent à l'école «républicaine» et «laïque», «à l'ancienne», sans comprendre qu'étatisme et immigrationnisme ont désormais partis liés, qu'en appeler à l'Etat, c'est maintenir le loup communautariste dans la bergerie et que la laïcité est une arme de guerre contre le seul catholicisme et qu'elle renforce mécaniquement l'islam.
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