A bien-pensant pope
Récemment, notre ami serial-commentateur Curmu m'a reproché à juste titre de trop attacher ma critique au caractère du pape, que je ne connais pas, et pas assez à ses propos publics.
Avec sa vivacité habituelle, Dalrymple a comblé ma lacune. Il accuse le pape, sur la base de ses déclarations au Congrès américain, d'indigence intellectuelle, de chercher à séduire le monde et, au fond, d'être lâche.
Notamment, il met en avant l'utilisation de la voie passive qui permet de dénoncer les malheurs de l'époque sans en nommer les auteurs, comme si ces malheurs tombaient du ciel.
Il tape dur :
If exPresident
Clinton had been elected Pope, he
might have made the same speech, so perfect was its triangulation, so empty were its highsounding
phrases.
[…]
At every point, the Pope evaded specifics and resorted to unctuous generalities. No one ever courted
unpopularity by denouncing injustice, but many risked much by being specific about what they considered,
rightly or wrongly, unjust.
Pour arriver à cette conclusion dévastatrice :
In short, the Pope was playing to a gallery and to a constituency [faux-ami : électorat], while wanting to be liked by everybody.
There was nothing of timelessness in what he said but only of the temporal, the contingent, the fashionably
platitudinous. He is not a shepherd, but one of the sheep.
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