De l'auteur de l'hyper-navet, gnangnan et, surtout, malhonnête, Joyeux Noël, je m'attendais au pire.
Hé bien non. Certes, il y a des pesanteurs bien-pensantes assez ridicules. L'insistance à différencier les Allemands des nazis est là encore une malhonnêteté, car, en 1940, les Allemands qui étaient antinazis étaient une minorité.
Mais, dans l'ensemble, ça se tient. La représentation des Français est étonnamment neutre. Je m'attendais à ce que les Français soient tous veules sauf le héros, et j'ai été agréablement surpris.
Peut-être que le fait que l'histoire ait été inspirée par la mère de l'auteur n'est pas pas pour rien dans ces nuances.
Nota : La septième compagnie garde l'étrange particularité d'être le seul film français où l'on voit un soldat français tuer un soldat allemand en 1940 (alors qu'on trouve l'inverse), si l'on excepte le mitrailleur d'Un week-end à Zuydcoote (mais il descend un avion et deux espions déguisés en bonnes soeurs, pas des soldats). En effet, dans le film de Carion, c'est un Ecossais qui tue les Allemands. Il faudra un jour analyser ce blocage du cinéma français.
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