Eric Verhaeghe :
Le contribuable, ce citoyen de seconde zone
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Le contribuable est forcément un citoyen de seconde zone. S’il paie des impôts, c’est parce qu’il a de l’argent. Et s’il a de l’argent, il a probablement quelque chose à se reprocher. Grâce à ce brillant sophisme, aussi vieux qu’un cheval gratuit est rare, et comme tout ce qui est rare est cher, un cheval gratuit est cher, le gouvernement discrédite chaque jour un peu plus la démocratie: ceux qui la financent sont des gens suspects, beaucoup moins fréquentables que ceux qui en profitent. Cet extravagant retournement des valeurs conforte une logique d’assistanat où la valeur est tirée de la dépendance vis-à-vis de la communauté.
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Là où il n'y a pas de respect de la propriété et du contribuable, il ne peut y avoir de démocratie. Ca tombe bien : nous ne sommes pas en démocratie.
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