«Plus rien ne sera jamais comme avant», «il y aura un avant et un après 13 novembre». Les journaux, compulsivement menteurs, nous abreuvent de slogans débiles laissant entendre qu'il s'est passé un événement historique le 13 novembre, un événement qui change l'histoire.
Hé bien, non, c'est le contraire. Si l'on se fie aux suites des précédents attentats, tout va continuer comme avant ; l'islamisation de la France, la Grand Remplacement, le social-clientélisme, la terreur médiatique islamophile. On nous répète, en paroles, que nous sommes en guerre pour mieux capituler, dans les décisions.
La seule chose qui va changer, mais c'est un changement dans la continuité : toujours plus de répression des bons Français sous prétexte de sécurité, toujours plus de fonctionnaires, toujours plus d'impôts.
Addendum :
Philippe Bilger est visiblement de mon avis :
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Boire, consommer, se réunir, ce n'est pas lutter contre le terrorisme. C'est seulement continuer à faire ce qu'on a toujours fait et qui renvoie à une irrésistible pulsion de vie.
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Un état trouble, une sévérité moindre, une compréhension perverse, une complaisance souvent déguisée en expertise à l'égard des causes et des motivations, une volonté polémique de refuser au pouvoir socialiste une adhésion que sa découverte même tardive de la dangerosité du monde justifierait, une détestable focalisation sur le doigt irénique qui pourtant désigne la lune du terrorisme.
Il n'a pas fallu une semaine.
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Lors de l'émission spéciale d'Envoyé Spécial consacrée au 13 novembre et à ses suites (France 2), un rien, une tonalité plus molle, une objectivité dégradée, des commentaires équivoques - pourquoi prétendre, à toute force, qu'il ne peut y avoir des futurs terroristes dans les migrants ? -, aucune réaction face à des réponses scandaleuses - notamment celles du frère flouté d'un assassin parti en Syrie - ont fait clairement apparaître qu'on était presque revenu au climat émollient d'avant le 13 novembre.
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Je ne surestimais pas notre capacité à nous tenir sur une ligne de crête exigeante et éthiquement sans nuance ni contrition.
Mais tout de même qu'il n'ait même pas fallu une semaine pour cet infléchissement douteux est indécent.
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Il n'a pas fallu une semaine pour que le vent tourne un peu, pour que coule, dans certaines consciences, le poison du relativisme et que guette la nostalgie d'une démocratie dont la faiblesse la rendait aimable aux yeux d'une minorité influente.
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