Molenbeek et le terrorisme : le point de rupture européen
Eric Verhaeghe :
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Il se trouve que, il y a une semaine, j’étais à la Goutte-d’Or après l’exécution du djihadiste qui a menacé des policiers en faction avec un couteau. La réaction des habitants à l’événement était à l’unisson, quoique moins violente : une part importante de personnes issues de l’immigration maghrébine qui vivent dans ces quartiers ghettos banalise ou minore la gravité des attaques terroristes et dénonce sans vergogne les agressions dont les Musulmans sont victimes de la part des médias.
On reconnaît ici le processus de victimisation classique dans le jeu de rôles auquel l’antiracisme donne lieu depuis des années et qui inverse les responsabilités. Quand un immigré agresse un journaliste ou menace un policier avec une arme, c’est le fait d’une victime de la société dont il est interdit de dire qu’il est musulman ou arabe. Quand un policier a une altercation avec un arabe ou un musulman, c’est forcément suspect, et pèse alors sur le policier le soupçon d’un racisme ou d’une islamophobie dont il doit se départir. Deux poids deux mesures.
Moyennant cette stratégie de déni tout à fait confondante, les antiracistes ont protégé l’émergence d’un rejet profond des valeurs démocratiques occidentales au sein d’une part difficile à mesurer de l’immigration maghrébine concentrée dans certains quartiers. Alors que l’immigration asiatique, par exemple, ne pose aucun problème, certaines populations issues du Maghreb ont posé comme postulat simple que l’Occident les méprisait et que toute règle collective devait être contestée au nom de la réparation du colonialisme.
Ceux qui vivent dans les quartiers sensibles le savent: même le Code de la Route (respecter les pistes cyclables, les passages piétons, les zones de stationnement) y est contesté. C’est en ce sens que la délinquance maghrébine dans les quartiers sensibles est un acte politique avant d’être un acte criminel: elle exprime un rejet global de l’ordre dont le stade ultime s’appelle le terrorisme.
[…]
Le passage par la délinquance n’est donc pas ici la manifestation d’une difficulté sociale. Elle est l’expression première d’un rejet du « système », qui glisse progressivement vers l’horreur et la terreur. Faute d’un ordre politique alternatif incarné sur place, l’Islam devient le point de repère qui fait sens, qui fait ordre, et qui peut tout, qui justifie tout.
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En revanche, je pense qu'E. Verhaeghe se trompe d'interprétation. Si les immigrés maghrébins font sécession, ce n'est pas à cause d'un mauvais complexe colonial (certes, celui-ci joue un rôle), après tout nous avons aussi colonisé les asiatiques qui n'ont pas ces problèmes.
La racine du mal : ils sont musulmans. L'islam, par ses recommandations et par sa vision du monde, met les croyants à part et au dessus des infidèles. C'est une religion suprémaciste comme aucune autre. Et je n'emploie pas le vocabulaire du Ku Klux Klan par inadvertance. L'islam est une religion conquérante et guerrière qui fout le bordel partout où elle passe, sauf quand elle règne, et encore ...
Les expressions « islamo-fascisme » et « nazislamisme » ne sont donc pas infondées, même si je préfèrerais le plus exact « islamo-communisme » parce que je fais partie de ces originaux qui ont une répulsion identique pour le communisme et pour le nazisme.
Il est donc tout à fait ironique que les anti-fascistes avec 80 ans de retard ne sachent pas reconnaître un authentique fascisme quand ils en ont un sous les yeux et soient de fervents soutiens de l'islamisation (n'est-ce pas, Autain, Mélenchon et compagnie ?).
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