On sait depuis les attentats que la responsabilité n'existe plus en France. Quand un dirigeant dit "J'assume", il parle par antiphrase. Il prononce ces mots pour refuser farouchement d'assumer et pour se cramponner à la place, qui est vraiment trop bonne, tant qu'il peut.
Non seulement il apparaît que la SNCF est responsable de l'accident de Brétigny mais qu'elle a détruit des preuves.
Guillaume Pépy, son PDG, va-t-il "assumer", c'est-à-dire, en novlangue, beaucoup pleurer en public, faire des tonnes de guimauve sentimentale mais ne surtout pas démissionner ? Bien sûr.
Etre énarque, de gauche, incompétent et pédé est dans la haute fonction publique française une quadruple protection qui le rend plus invulnérable que Superman. Il pourrait déclencher une guerre atomique qu'il ne serait pas viré. Et puis, si un haut fonctionnaire était capable de scrupules et de partir de lui-même, ça se saurait.
Mais les Français sont trop cons : ils persistent à faire confiance à la SNCF.
Dans les années 80, on mettait les accidents du rail anglais sur le dos de "la mère Thatcher".
Là rien. Pas un zartiste conscientisé, pas un "chanteur engagé" au QI de palourde mazoutée, pour nous faire une beuglante "Pépy tu dérailles" et accuser le socialo-communisme. Étrange, non ?
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