Le patronat au piège des allègements de cotisations
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Le patronat français ne se guérit définitivement pas de sa maladie congénitale : demander aux pouvoirs publics de petits arrangements, des passe-droits, pour améliorer sa condition, au lieu de jouer le jeu de la concurrence ouverte.
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Ceux qui accusent le gouvernement d'être libéral (« libéral » est une insulte dans leur bouche) sous prétexte qu'il fait des cadeaux aux patrons n'ont rien compris, ou ne veulent rien comprendre. Les patrons français ne sont pas libéraux. Hollande et son gouvernement non plus. Les patrons français, tels qu'ils s'expriment pas leurs représentants, ont une mentalité de mendiants roumains.
Je suis curieux de savoir quelle proportion du chiffre d'affaires de la société de M. Gattaz dépend de l'Etat.
Certains ne comprennent pas. Qu'ils réfléchissent donc à cette intéressante notion : le capitalisme de connivence. Ou, peut-être plus précis mais moins évident, le socialisme de marché.
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