Ferrari a récemment testé un dispositif de sécurité particulièrement laid :
Que faut-il pour rendre de nouveau la Formule 1 attractive ?
Qu'il y ait des risques, du suspense et que les spectateurs puissent s'identifier aux pilotes, la Formule 1 étant nos modernes jeux du cirque.
Autrement dit, ne pas s'obséder de sécurité, déjà excellente, et couper les communications radio entre les pilotes (transformés en robots télécommandés) et les stands.
Et bien sûr, les pontes de la F1 au front soucieux et plissé font tout le contraire. Pourquoi ?
Parce que, quand on investit son image de marque et 300 ou 400 millions d'€ par an, comme Mercedes, Ferrari et Renault, on n'a pas envie de prendre le moindre risque, notamment, pas de risque humain.
Le pilote idéal, pour un directeur d'écurie, c'est celui qui monte dans la voiture, la laisse se conduire toute seule, puis descend de la voiture à la fin du Grand Prix pour répondre aux questions de la presse.
Or, il n'y a dans la vie qu'une seule situation qui ne présente aucun risque : la mort.
Il n'est donc pas étonnant que la recherche obsessionnelle du moindre risque conduise à la mort.
Vous avez deviné où je veux en venir : on peut généraliser. Cette chasse au moindre risque, en apparence si raisonnable, se montre, dès qu'on prend un peu de hauteur, pour ce qu'elle est : un dégoût de la vie et de ses difficultés, un suicide.
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