Cette histoire de « Panama papers » est de la manipulation à plusieurs titres.
Elle est, par exemple, étrangement focalisée. Pourquoi ne parle-t-on pas du Delaware ou du Luxembourg ? Parce que ce sont des repaires de mondialistes ?
Mais la plus grosse manipulation, c’est le fond même de l’affaire.
On nous met le projecteur sur les paradis fiscaux. Un projecteur borgne : s’il y a des paradis fiscaux, c’est qu’il y a des enfers fiscaux. Et pourquoi y a-t-il des enfers fiscaux ? Pour financer ceux-là mêmes qui transfèrent leurs fonds dans les paradis fiscaux !
Cercle vicieux parfait, admirable machinerie, dont le destin de Jérôme Cahuzac est si illustratif qu’on a l’impression qu’il est monté pour les besoins de la démonstration.
Les dindons de la farce, vous les connaissez : ceux qui gagnent assez pour être pressurés et pas assez pour s’enfuir. Mais de ceux-là, on ne parle pas car ils sont le point où on pourrait briser le cercle vicieux.
Alors qu’on peut parler des paradis fiscaux tant qu’on veut : il y en aura toujours de nouveaux, ils se déplacent. Le cercle vicieux est très solide en cet endroit. Le Système ne craint rien.
Et ça permet de détourner l’attention des couillons et de concentrer leur haine sur un leurre.
Panama Papers : le miracle de Saint Fisc
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire