Référendum aux Pays-Bas : quand il s'agit d'Europe, les peuples disent toujours non
Référendum aux Pays-Bas : quelles conséquences aprèsla victoire du « non » ?
La survie de l'UERSS tient à une seule politique : celle de Mario Draghi, qui permet aux Etats européens faillis de ne pas déposer le bilan tout en ne recouvrant pas leur souveraiineté monétaire.
Et cela peut durer très longtemps : même l'hyper-classe européiste allemande sent que, malgré ses réticences, elle n'a pas intérêt à secouer le cocotier.
Pour l'instant, les fragilités augmentent, la vulnérabilité s'accroît, les fissures s'élargissent et les lézardes se voient mais la tour de Babel bruxello-francfortoise, qui finira par s'écrouler, comme sa célèbre ancêtre, tient bon.
Quel sera l'événement déclencheur de la chute ? Une crise financière ? Un attentat ? Une nouvelle vague d'invasion migratoire ? Le Brexit (auquel je ne crois pas) ? Autre chose ? Je l'ignore.
Mais il ne faudra recommencer les mêmes erreurs, et c'est déjà mal parti.
La plupart de mes connaissances tombent d'accord que l'UERSS est condamnée, mais ce sont les mêmes personnes qui croient qu'il faudrait refaire une union européenne sous une autre forme.
Elles ne comprennent pas que c'est l'idée même d'union européenne qui est absurde, utopique, idéologique ; que ce qui fait, en politique, la culture européenne que nous partageons entre Européens, c'est précisément la nation et qu'une union européenne supranationale est un oxymore.
Et quand j'essaie d'expliquer, en face de « l'union fait la force », que mieux vaut être seul que mal accompagné, que des accords multi-latéraux limités sont possibles sans supranationalité, j'ai l'impression d'exposer une idée aussi complexe que la géométrie non-euclidienne en douze dimensions, tant le matraquage idéologique a été efficace.
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