La guerre civile n’aura-t-elle vraiment pas lieu ?
Notons que le blocage des institutions dont il est question dans cet article ne tombe pas du ciel. Il est le fruit d’un patient travail de sape de la constitution de 1958, à la fois dans l’esprit et dans la lettre. Comme le fait remarquer Maxime Tandonnet, la constitution tient sur 30 pages et la jurisprudence du conseil constitutionnel sur 1 800 (alors que, contrairement à la cour suprême américaine, son rôle initial était subalterne).
Les sectateurs de « L’esprit de 68 » ont réussi un exploit intellectuel, ils ont installé dans la vie française un paradoxe qui serait fascinant s’il n’était pas si grave : ils ont à la fois rendu le pouvoir inamovible et sapé son l’autorité.
Enfin, je pense qu’Alexis Théas se trompe quand il dit que les politiciens n’ont pas conscience du malaise. Ils en ont conscience, et même ils le craignent. Mais ils sont incapables de l’analyser, leurs analyses sont fausses, quand ils en font. Alors ils le redoutent comme une fatalité sur laquelle ils n’auraient aucune prise, le ciel qui pourrait leur tomber sur la tête. Bien au contraire, ils sont la cause première de ce malaise, mais le comprendre supposerait qu’ils renoncent à ce qu’ils sont : cosmopolites, mondialistes, immigrationnistes, européistes, cupides, méprisants, hautains, magouilleurs, fraudeurs, bas, veules.
Il ne faut pas oublier la théorie et les la pratique Socialement Proche qui explique la collusion entre la racaille d'en haut et la racaille d'en bas pour en foutre plein la gueule à la France moyenne, qu'on voit très bien à l'oeuvre à propos de Nuit Debout :
Nuit debout : la police réclame des ordres clairs pour intervenir
Cazeneuve écarte l'idée d'interdire Nuit Debout
Tous les matins place de la République, le ras-le-bol face aux dégâts
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