Mon scepticisme vis-à-vis du Brexit tenait en deux points :
1) Les Britanniques auront peur et ne voteront pas le Brexit. J'ai eu tort.
2) Même s'ils votent le Brexit, il ne sera pas appliqué. Sur ce point, il reste à démontrer que j'ai tort.
Le Système, dont l'européisme fait partie et dont on peut remonter les racines jusqu'au marxisme, est une idéologie. Comme toutes idéologies, il vit par la terreur, en étouffant toute contestation : « Je suis la seule voie de l'avenir. Il n'y en a pas d'autres ». Dès qu'un peu de lumière entre, c'est fini, il est mort. D'où l'hystérie des européistes ce week-end.
Le Brexit est donc pour le Système un combat à mort. On peut compter sur lui pour le mener.
Et le Système est en position de force : plus des deux tiers des parlementaires britanniques, ceux qui devront traduire concrètement le résultat du referendum, sont pro-EU.
Lueur d'espoir : Trump. Les évolutions décisives se passent toujours au centre de l'empire, jamais en périphérie.
Enfin, motif d'optimisme : on peut toujours compter sur les européistes pour être plus cons qu'il n'est permis et pour faire exactement ce qui est sûr d'échouer. Dans cette catégorie, Merkel et Hollande sont champions du monde. Spécialement Hollande, il est français, hein, nos champions du monde à nous, ils sont de dimension galactique. Et puis, nos champions du monde de connerie, ils sont formés dès le plus jeune âge, on a même une école exprès pour ça, ça s'appelle l'ENA. C'est vous dire s'ils sont bons, surentrainés, des cadors de la connerie.
Post-Brexit : le suicide européen continue
Bref, amis anglais, vous allez en chier. Vous aurez très peu droit à l'erreur. Mais il est probable qu'à la fin, il y aura Brexit. Comme à la fin, bien plus tard, il y aura Frexit.
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