Pendant la première guerre mondiale, les choses étaient claires : la France défendait le monde, l'Europe surtout, contre la barbarie teutonne.
Après la guerre, le discours a changé : cette guerre était vue, surtout après la seconde, comme une absurde et suicidaire lutte fratricide entre peuples européens. Les responsabilités étaient également partagées.
Christian Millau raconte s'être taillé un succès devant le jury de Sciences Po en improvisant, alors qu'il n'en avait pas ramé une, un argumentaire sur la responsabilité de la France.
Aujourd'hui, le tabou qui pesait en France sur l'anti-germanisme est levé par les agissements du couple Merkel-Schaüble (« Nous torturons les Grecs pour que les Italiens et les Français entendent leurs cris »).
Certains reviennent donc un peu à l'interprétation française originelle de cette guerre, y compris des Allemands, avec quatre arguments :
> le bellicisme prussien.
> les exactions sur les civils occupés.
> la guerre sous-marine à outrance.
> l'impitoyable traité de Brest-Litovsk, qui enlevait toute crédibilité à une autre solution que la victoire totale.
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