1) Tous les candidats au poste de chef du parti Tory ont dit qu'ils ne convoqueraient pas de nouvelles élections avant 2020, ce qui est une manière d'éviter la montée des indépendantistes anglais au parlement.
2) Theresa May, qui tient la corde pour l'instant, promet, à la fois, de repousser l'invocation de l'article 50 aux calendes grecques et de vider les négociations de leur contenu, puisqu'elle est déjà en train de dire qu'elle ne se battra pas sur l'immigration.
3) Andrea Leadsom, qui est la seule à ne pas biaiser avec le résultat du référendum, arrive en troisième position.
Bref, pas de quoi exulter.
Et pourtant, exactement à l'inverse de mon analyse d'avant référendum, je suis prudemment optimiste.
La Grande-Bretagne, ce n'est pas la France, les Pays-Bas ou l'Irlande, les Anglais se considèrent comme les fondateurs de la démocratie moderne et en tirent une grande fierté, qui vire quelquefois au chauvinisme (ils ne sont pas loin de penser que, à part le Commonwealth bien sûr, et la Suisse peut-être, ils sont le seul pays démocratique au monde. Ont-ils tout à fait tort ?).
Tant qu'il y aura le relais du quart de parlementaires indépendantistes et que les Tories auront peur de UKIP, je vois mal comment le Royaume-Uni pourrait ne pas quitter vraiment l'UE.
J'ai une autre raison d'y croire, plus évanescente, moins rationnelle : je n'ose pas dire que c'est le sens de l'histoire, auquel je ne crois pas, mais c'est au moins la mode, la tendance du moment.
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