Ce film de 1976 est une des premières réalisations de Clint Eastwood.
Il n'atteint pas la profondeur de ses grands films (Million dollar baby, Un monde parfait, La route de Madison, Gran Torino, etc. La route de Madison est mon préféré) mais il manifeste déjà la personnalité originale (c'est presque un pléonasme : tous les grands acteurs qui font dans le conformisme le plus éhonté, genre De Niro, ont très peu de personnalité, seulement des caprices) de M. Eastwood (à choisir entre Robert Redford et Clint Eastwood, dont les trajectoires se ressemblent par bien des aspects, mon choix est vite fait, à cause du conformisme de l'un et de l'anti-conformisme de l'autre).
Il y a toujours dans les films d'Eastwood des nuances très humaines qui font que cet acteur-réalisateur-producteur qui vote Trump est apprécié par Télérama et le Nouvel Obs.
Pourtant, la fibre conservatrice est impossible à manquer : La route Madison, c'est tout de même l'histoire d'une femme qui tombe amoureuse et qui fait passe son devoir avant ses sentiments (invitum invita dimisit).
Revenons à Josey Wales : c'est un sudiste dont la famille a été massacrée par des pillards nordistes (si vous penchez coté nordiste, renseignez vous sur la marche de Sherman, la guerre n'est jamais belle, -surtout pas dans l'Iliade, c'est pourquoi ce poème a traversé les siècles).
Les Indiens y ont de l'humour, le héros est un peu débordé par les événements ... (pas dans lextrait qui suit) :
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