Je parle souvent du Système et je ne crois pas avoir défini ce que j'entendais par ce mot.
Le Système est le système, au sens technique du mot, qui lie en un tout solide, où les parties se répondent, les différentes composantes de l'hyper-classe mondialisée.
Le Système lie tous les apatrides contempteurs de peuples et de nations : les gens de pouvoir nationaux et internationaux, les Juncker et Lagarde, les banquiers stato-dépendants, les Pigasse, Macron et compagnie, les capitalistes de connivence, les journalopes, les universitaires idéologues, les juges rouges, etc. bref, tous les gens qui s'estiment au-dessus des peuples et des nations mais en profitent. Le génie du Système est de descendre assez bas dans les couches sociales : le bourgeois parisien ou bordelais qui se saigne pour que ses enfants aillent étudier aux Etats-Unis devient un défenseur du Système.
Le Système n'est pas un complot, même si il a des centres de décision et d'influence. Vous feriez disparaître le Berlaimont, Bildelberg et la Trilatérale que le Système continuerait d'exister.
Je ne suis pas naïf, la ruse du diable est de faire croire qu'il n'existe pas et ce traitre de Jean Monnet était bien payé par la CIA. Hélas, c'est bien plus grave qu'un complot, c'est une convergence d'intérêts des puissants qui n'a, dans la plupart des cas, pas besoin de s'exprimer.
Le Système n'a pu se mettre en place que grâce à la démission des peuples, traumatisés par deux guerres mondiales et une guerre froide. Il faut bien comprendre que, pour beaucoup, s'en remettre à une caste supérieure et jouir sans entraves (et sans questionnement ni responsabilités) est confortable.
Le Système est menacé aujourd'hui parce que les effets historiques du XXème siècle s'estompent et qu'il a de mauvais résultats pour les peuples, qu'il tient dans un mépris d'airain.
Et il a de mauvais résultats parce qu'il est fondamentalement erroné : non, les hommes ne sont pas seulement des consommateurs apatrides interchangeables et vivant dans l'instant. Ils ont besoin d'enracinement, de famille, de pays, de coutumes et de culture, ils ont besoin d'avoir un passé et un futur pour avoir un présent.
Les Lagarde et Juncker sont des rien, ils n'existent pas, ce sont des ombres, des ectoplasmes, parce qu'ils n'ont pas de patrie. On dit que Juncker est alcoolique : dans sa situation de non-être, je vois plutôt ce trait d'humanité comme un point positif. Il n'est pas encore un robot sans coeur et sans tripes, comme Lagarde, Juppé, Hollande ou Clinton.
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