Vent de colère dans la police
Comme je dis toujours, le pouvoir tient tant que les policiers obéissent et la guerre civile commence quand les policiers choisissent un camp, ensuite tout part très vite en vrille (voir le dernier livre d'Obertone).
Je ne fantasme pas. Je sais bien que la révolution, le coup d'Etat ou la guerre civile ne sont pas pour demain. Mais les fissures, les signes avant-coureurs, se multiplient. L'existence même de ces signes que tout le monde voit fera peut-être que nous éviterons des événements plus graves, c'est tout le malheur que ne souhaite.
L'autorité et la légitimité sont les piliers d'une société saine, forte et prospère. L'autorité est sapée dans son principe et sous toutes ses formes depuis mai 68. Et la légitimité est rongée par le comportement excessivement partisan, idéologique ou personnel des politiciens depuis les années 70, spécialement des présidents de la république.
Comme le savent mes lecteurs habituels, je suis hanté par deux citations qui se répondent l'une l'autre. Clemenceau : « Le pays saura qu'il est défendu » et Henri IV : « Il n'y a pire perte que la perte de l'Etat ».
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