La pitié pour les civils d'Alep qu'on nous demande, que dis-je ?, qu'on exige de nous sans discussion, est doublement malsaine.
1) elle est le paravent de grosses arrières-pensées. Cette focalisation sur les civils d'Alep dissimule une prise de position anti-Assad et, mécaniquement, pro-islamique, qui, lorsqu'on est français, oscille entre la bêtise et la trahison pure et simple : ce n'est pas dans l'intérêt de la France que les islamistes gagnent en Syrie.
Je sais bien que tous les politiciens et tous les journalistes sont des « appeasers » ou des complices de l'islam conquérant, c'est cela que manifeste une fois de plus cette insistance sur Alep. Vous n'êtes pas obligé de tomber dans le panneau..
2) c'est de la pitié dangereuse, dont j'ai bien peur qu'elle soit plus destinée à nous donner bonne conscience (comme d'habitude) qu'à vraiment résoudre les problèmes des victimes.
En effet, que la guerre fasse des morts civils, la belle découverte ! On voit tout de suite la qualité de l'analyse de ceux qui nous exhortent à la pitié. Mais si nous nous soucions vraiment des habitants d'Alep, souvenons nous qu'il n'y a qu'un moyen d'arrêter rapidement une guerre, c'est de la gagner. Sommes nous prêts à aider Assad pour abréger les souffrances des Aleppins ? Bien sûr que non.
Alors arrêtons de ramener notre fraise, c'est indécent, d'autant plus que nous ne sommes pas pour rien, avec notre diplomatie à la gomme, aux analyses toutes plus erronées les unes que les autres et aux initiatives intempestives, dans le prolongement de cette guerre.
Si vous appliquez les critères de Volkoff permettant de reconnaître la désinformation, il y en a au moins trois sur quatre.
Qu'on me comprenne bien, je ne critique personne qui, en ce temps de l'Avent, montre de la pitié pour ses frères humains, encore faut-il que cela vienne d'un coeur pur et d'une cervelle qui pense juste.
Sinon, ce n'est qu'une mascarade répugnante.
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