Enfin ! Le discours de Theresa May d'aujourd'hui a été clair :
1) La Grande-Bretagne sort du marché unique européen (sauf éventuellement pour la finance et l'automobile), de la cour européenne des droits de l'homme et de la cour européenne de justice afin de retrouver sa souveraineté judiciaire et sa souveraineté sur la politique migratoire, qui est un enjeu plus important que l'économie.
2) En cas de position non-coopérative de l'UE, les deux parties souffriront et la Grande-Bretagne sortira son arme atomique : la guerre fiscale.
3) L'accord final sera soumis au Parlement. Ce point me chagrine, il rend un retour en arrière théoriquement possible. Mais dans deux ans, bien des choses auront changé.
Ce n'est pas tous les jours qu'on entend un discours dont on devine qu'il est historique (Jacques Sapir : « Le ‘Brexit dur' et la rupture avec lemarché unique, un événement historique ») :
Pendant ce temps, la France discute de Fillon, Macron, Le Pen, surtout Macron, dont aucun ne propose vraiment de changer de politique, même plus Le Pen. La France va, une fois de plus depuis 1981, rater un tournant de l'histoire.
J'en pleurerais de rage.
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