Les défections se multiplient autour de François Fillon. La situation devient intenable.
Ce n'est pas glorieux car ces défections sont basées sur du vent, ou, plus exactement, du bruit médiatique, un théâtre d'ombres. Il n'y a pas d'affaire Fillon : il a payé sa femme comme attachée parlementaire pendant des années comme beaucoup qui n'ont aucun ennui et, en plus c'est ancien, la belle affaire !
En même temps, cette injustice comporte une justice immanente. Pour être président, résister ne suffit pas, il faut tuer, et Fillon n'est est pas un tueur. Et puis, il est juste que la fausse droite paye des décennies de soumission à la gauche (si elle avait épuré la presse, la justice et l'université, elle n'en serait pas là).
Nous allons donc nous retrouver à choisir entre Macron et Juppé (pour ma part, je préfère Macron, ça permet au moins de liquider la fausse droite). De toute façon, placé devant ce choix, je voterai Le Pen, et je ne serai pas tout seul.
C'est Buisson qui doit se fendre la poire.
Il faudra un jour faire le procès de François Hollande, qui a réussi à fausser une élection cruciale. Le peloton d'exécution dans les fossés de Vincennes.
Fillon a certes un recours : l'appel au peuple. Mais pour que ça marche, il faudrait qu'il fût considéré comme l'homme du peuple, il est homme de de Castries.
Pour sauver les meubles, il pourrait appeler au secours Zemmour et de Villiers, mais cela suppose une audace et une imagination dont il est incapable. Il n'a déjà pas été capable de virer les félons avant qu'ils ne le quittent.
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