Pour rappel : mes prédictions de la semaine dernière.
A deux semaines du scrutin :
Le Pen 27 % en baisse parce que, bien qu'étant favorite au premier tour, elle ne parvient pas à imposer un thème de campagne. Le temps qui passe l'use.
Fillon : 15 % : décidément, il n'arrive pas à embrayer une dynamique victorieuse. Lui non plus, il n'arrive pas à imposer ses thèmes. Bien sûr, il a les medias contre lui, mais je finis par croire qu'au fond, il n'a pas grand'chose à dire aux Français (à une batterie d'ordinateurs, ça serait différent).
Macron : 17 % : les salauds qui ont intérêt à ce que rien ne bouge et les imbéciles qui se laissent prendre au miroir aux alouettes de ce gendre idéal pourraient bien faire sa victoire. J'attendais son écroulement, il ne vient pas. Peut-être va-t-il réussir, comme Hollande, à repousser l'écroulement, inéluctable, après le vote. Nous aurons alors droit à ce classique en formation : « Nous avons été trompés. Nous ne voulions pas cela ». Nous pourrons traiter cette excuse à deux balles avec le mépris qui convient.
Hamon : 7 %
Remontée des "petits" candidats, le vote protestataire sans engagement.
Plus que jamais, pour Macron et Fillon, la question est la dynamique. Je pense qu'on commencera à avoir une idée solide (je ne parle évidemment pas des fadaises de sondages dont on nous bourre le mou) des qualifiés au second tour le jeudi soir.
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