Quand je vois la mine réjouie des Bayrou, Collomb (1), Attali et autres vieux enfoirés de retour qui soutiennent le faux jeune Macron, je me dis que nous, les Français, nous sommes bien fait baiser et je suis écœuré.
Certes, nous avons tous notre part de responsabilité. Je regrette d’avoir voté « oui » au référendum sur le TCE et de ne pas avoir voté Le Pen plus tôt. Mais, si nous sommes tous responsables, certains sont coupables. Coupables de travailler contre la France et on les retrouve dans les fourgons du « jeune » Macron.
Je suis désespéré (en tout cas, en politique) au vrai sens du terme : je ne vois pas d’espoir. Je fais semblant d’entretenir l’espoir que la droite saura profiter de cette déroute pour se renouveler, mais je la connais : c’est plus une illusion qu’un espoir. Les deux articles ci-dessous se complètent et suffisent à le prouver. L’un exprime la crainte qu’en s’alliant avec Macron, la droite molle disparaisse et l’autre demande précisément cela, une alliance de la droite molle avec Macron. Ils sont indécrottables.
J’ai discuté avec un électeur de Macron sympathique. Il est très clair : la France, il s’en fout. La France périphérique ou campagnarde est aussi éloignée de lui, qui vit en région parisienne, que Mars ou Vénus. Il attend de Macron qu’il soit bon pour ses intérêts, malgré la hausse d’impôts qu’il anticipe, c’est-à-dire que Macron ne bouscule rien, ne révolutionne rien et habille cet immobilisme d’un air de jeunesse. Le plus dérangeant de cette conversation, c’est l’impression qu’il voit le souci de la France comme une charmante fantaisie, une de ces excentricités comme en ont parfois les Anglais ou, mieux, une naïveté rigolote (2). Je ne suis pas sûr que cet égoïsme cynique soit minoritaire chez les macronistes . Au moins, celui-ci a le mérite de la franchise. Bref, pas d’espoir.
Bien sûr, il y a l'hypothèse Zemmour : le rapprochement de Dupont-Aignan et de Le Pen serait le début de la recomposition de la droite. Je n’y crois pas un instant. Il faudrait que les dirigeants de la droite montrent une intelligence qu’ils ont bien dissimulée jusqu’à aujourd’hui.
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(1) : Collomb est à Lyon le digne successeur d’Herriot, dont De Gaulle disait : « J’ai rencontré M. Herriot. Je lui ai parlé de l’avenir de la France, il m’a parlé de l’avenir du parti radical ».
(2) : il m’a fait penser au mot de Churchill : « Le fair-play, c’est pour les étrangers. Le vrai gentleman sait qu’il doit gagner à tout prix ». En transposant : « Le patriotisme, c’est pour les imbéciles. L’homme intelligent sait qu’il n’y a que sa pomme qui compte ».
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