A chaque fois qu'un musulman commet un attentat chez nous, c'est le même sketch : les medias passent des heures à se demander si c'est un vrai musulman, s'il a des liens ou non avec l'Etat Islamique.
Ces questions sont oiseuses, sans pertinence, elles sont même nocives puisque leur but est d'occuper de l'espace médiatique, du temps d'antenne, pour détourner de l'essentiel : un attentat a encore été commis sur notre sol au nom de l'islam, l'islam est une religion de violence et de mort.
Liquidons tout de même cette question une bonne fois pour toutes : que le terroriste soit « équilibré » ou « déséquilibré », « bon » musulman ou « mauvais » musulman, qu'il soit lié matériellement à l'Etat Islamique ou non n'a aucune espèce d'importance.
Le seul fait qu'il commette son crime au nom de l'islam suffit à en faire un crime musulman, puisque, ce faisant, il ne trahit pas l'islam, qui appelle à cette violence.
Dans les années 70 en Italie, les Noyaux Armés Révolutionnaires néo-fascistes pratiquaient la même technique : ils revendiquaient tout attentat commis en leur nom, même par des gens qu'ils ne connaissaient pas. Cela augmente la publicité et déroute les services de police, cherchant des réseaux inexistants.
Il y a une scène similaire dans Saint Marc (9, 38). Les Apôtres viennent se plaindre à Jésus d'un inconnu qui prêche et guérit en son nom. Réponse de Jésus : « Ne l'empêchez pas. Celui qui n'est pas contre nous est pour nous ».
« Celui qui n'est pas contre nous est pour nous » : parole qui s'applique fort bien à ceux qui n'aident pas les musulmans mais refusent de les combattre. Ils favorisent hypocritement l'islamisation de la France par leur passivité.
Pour que les méchants l'emportent, il suffit de ne pas les combattre.
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