Une de mes rubriques préférées, bien qu'elle ne soit pas très fournie, est celle de la France argentine, car c'est celle qui illustre le mieux notre comportement : un pays, comme l'Argentine d'il y a un siècle, qui était une puissance et qui, à force de rater les tournants de l'histoire, de prendre les mauvaises décisions, finit par sortir de l'histoire.
Je ne compte d'ailleurs pas l'élection d'Emmanuel Macron au rang de ces tournants ratés puisqu'il n'y avait aucun candidat majeur portant la bonne politique. Le dernier tournant raté, et costaud, c'est le quinquennat désastreux de Nicolas Sarkozy.
A ma collection de tournants ratés, j'ajoute cette citation, trouvée dans Destined for war (au passage, je m'étonne que ce billet n'ait pas été commenté, alors que c'est le plus lourd de conséquences de cette année et qu'il est d'une actualité brûlante) :
« Il eut suffit que nous soutenions vigoureusement la Confédération pour que nous ayons face à nous, non plus un pays mais deux. Et la Grande-Bretagne serait toujours la première puissance du monde. »
Lord Salisbury, Premier Ministre britannique
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