En 2005, j'avais fait la recension d'un livre, The bottomless well (je m'étais cassé le cul à écrire un billet bien plus long que d'habitude parce que je sentais que c'était important), qui m'avait enthousiasmé.
Il disait que, contrairement à la théorie du peak oil de ces imbéciles d'écolos (leur cause est juste, mais il se trouve que tous les écolos que je connais sont des cons de gros calibre), alliés objectifs des gros producteurs de pétrole :
1) Nous n'allions pas manquer de pétrole mais, que, au contraire, nous allions apprendre à nous en passer et que, loin d'atteindre 500 $ le baril, il finirait par ne plus valoir grand'chose.
C'est exactement ce que raconte cet article de Causeur Ce n’est pas le pétrole qui disparaît, c’est la demande de pétrole ... avec douze ans de retard sur votre serviteur :
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Nous entrons à vitesse grand V dans un monde post-pétrolier. Dans une telle perspective, j’ai parié il y a plus d’un an que le prix du pétrole évoluerait autour de 50 dollars le baril. Jusqu’à maintenant – je touche du bois – je n’ai pas été démenti par les faits.
Ce seuil de 50 dollars est comme par hasard le prix auquel le pétrole de schiste aux Etats-Unis est rentable. Et c’est ce qui sert désormais de prix directeur au marché mondial de l’or noir. C’est une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui ont bâti leur projet sur un baril entre 100 et 150 dollars : géophysiciens, certaines compagnies pétrolières mais aussi pays exportateurs de brut, et notamment l’Etat algérien, obligé de faire des économies budgétaires drastiques et de revoir à la baisse ses prévisions de croissance de manière dramatique.
Le coup de force pétrolier initié en 1973 aura été un « one shot game ». En rompant à cette date le contrat, les pays pétroliers ont remporté la mise une fois – mais une seule fois. Il n’y aura pas de deuxième partie, car le pétrole n’est plus une arme menaçante et aujourd’hui, comme n’importe quel marchand, l’Arabie saoudite ne cherche plus qu’à protéger ses parts de marchés.
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2) L'énergie du futur est l'électricité, produite grâce au nucléaire ou au charbon, deux énergies primaires d'avenir. On notera que, depuis, les Allemands sont passés du nucléaire ... au charbon.
Je ne lis pas toujours les bons livres, mais, pour une fois que ça m'arrive, autant en profiter.
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