Condamnation du pneumologue Michel Aubier : les engagements militants encombrants de la magistrate qui a jugé l'affaire
L'affaire est simple à résumer : le docteur Aubier a été condamné pour avoir omis de signaler à une audition du Sénat le conflit d'intérêts du fait qu'il était médecin-conseil de Total.
Le problème, c'est que le juge de l'affaire, qui mérite de devenir célèbre, Mme Evelyne Sire-Marin, est une militante gauchiste anti-Total très active. Elle aurait donc du, par souci d'impartialité, se récuser, « se déporter », comme on dit. Or, elle ne l'a pas fait.
Autrement, dit, elle commet exactement le délit qu'elle reproche au condamné. C'est cocasse et navrant.
Quand je vous dis qu'il y a des gens qui devraient être fusillés pour l'exemple ...
Evidemment, ce genre d'affaires ridiculise l'institution judiciaire française, qui n'en a vraiment pas besoin. Au delà de toutes les arguties juridiques, si un enfant de dix ans peut dire d'une décision de justice « c'est pas juste », la crédibilité, l'honorabilité et la légitimité de l'institution judiciaire sont atteintes.
On nous dira une fois de plus que c'est un malheureux hasard et qu'il ne faut pas tirer argument de quelques brebis galeuses pour condamner tout le troupeau. Mais quand les « malheureux hasards » s'accumulent ...
Les juristes aiment à s'étourdir d'un brouillard de mots très compliqués, chacun doit bien justifier son boulot. Mais les Français s'en foutent, ils les laissent se tirlipoter le schmilblick entre eux, ils veulent juste que les méchants soient punis et les gentils protégés. Mais si le brouillard de mots des juristes sert à condamner les innocents et à libérer les coupables, c'est une autre histoire.
On a coutume dire : « Je fais confiance à la justice de mon pays ». Je dis : « Et mon cul, c'est du poulet ? T'en veux une aile ? Je n'ai aucune confiance dans la justice de mon pays et je sais pourquoi ».
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