Article totalement con :
Clementine Churchill's extraordinary importance is finally beginning to shine
Résumé : le rôle politique immense de Clementine Churchill a été gravement sous-estimé.
Arrêtons la rigolade.
Le seul Churchill qui a eu un rôle politique immense, c'est Winston (et son ancêtre Malborough). Point barre.
Mme Churchill n'a eu d'importance que pour M. Churchill et c'est tout.
Il m'arrivé de critiquer sévèrement le défaitisme d'Hélène de Portes, la « mégérie » de Paul Reynaud, mais son rôle politique fut petit : si son compagnon n'avait pas eu des idées défaitistes, il n'aurait pas été perméable à son influence.
Ces histoires idiotes sur Clementine Churchill, par ailleurs femme fort respectable, sont à la confluence de deux grandes conneries à bouffer du foin de notre époque :
1) Le féminisme dogmatique sans cervelle.
Les femmes sont sous-estimées, brimées, battues. Il convient de rappeler sans cesse à quel point elles sont merveilleuses, les hommes ne seraient rien sans elles. En fait, elles leur sont supérieures en tout sauf en méchanceté.
Vous connaissez la rengaine, inutile que je m'étale. Ces stupidités politiquement correctes ne sont pas anodines, elles ont des conséquences, elles font même des morts : The Army has been taken over by PC dreamers who are putting lives at risk.
2) La psychologisation de la politique.
Puisque les conflits n'existent plus vraiment, ne sont que des anomalies temporaires, puisque nous vivons dans le monde merveilleux des bisounours, il n'y a plus de décisions politiques à prendre mais seulement des situations à gérer. L'art de la politique s'efface devant la science du management. Le macronisme en est l'exemple parfait.
Dans ces conditions, les décisions politiques (forcément étranges, puisqu'il suffirait de manager) du présent (Trump) ou du passé (Churchill) ne peuvent s'expliquer que par la psychologie compliquée des acteurs.
D'où la focalisation crétine sur les parents, l'épouse, les maitresse, les enfants, le chien, le chat, le poisson rouge du politicien.
Nous vivons une époque particulièrement conne, avec beaucoup de cons qui ouvrent beaucoup leurs grandes gueules (Kristin Scott-Thomas -qui donne son avis dans l'article du Telegraph- est bien gentille, elle ne fait que répercuter les poncifs à la mode).
Mais, si ma vision du monde est juste, le conflit est inhérent à la nature humaine et la politique finira par reprendre ses droits. Dans la violence de tant d'errements accumulés à purger.
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