Je m'aperçois, avec beaucoup de retard (j'ai l'esprit de l'escalier) que j'ai oublié dans ma recension du dernier livre de Taleb un point important.
Au nom de son analyse des effets d'échelle, Taleb est pour un universalisme qui n'est pas universel.
Autrement dit, le souci des autres et de la cohérence de ses idées doit dépasser sa famille et sa tribu mais l'appliquer à l'humanité entière est une forme de folie. L'universalisme authentiquement universel à la Kant lui paraît de la démence.
Qu'une idée s'applique uniquement aux Bourguignons le dérange, mais qu'elle ne s'applique pas aux Bourguignons et aux Chinois lui paraît sage.
Pour lui, la bonne taille, c'est la civilisation : une idée doit pouvoir être commune à toute l'aire qui partage philosophie, histoire et moeurs. Dans la pratique, le plus important, ce sont les moeurs.
Pas la peine que je vous fasse un dessin (enfin ... presque) sur ce que Taleb pense du sida mental.
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