mercredi, mars 28, 2018

Arnaud Beltrame, un héros que notre époque ne mérite pas et quelques considérations autour de ce sujet

Arnaud Beltrame est un héros mais un héros que notre époque ne mérite pas :



Quand je dis « Je ne pourrais pas être Hanouna » ou « Je ne pourrais pas être Macron», on comprend bien que je considère que je ne pourrais jamais être aussi vulgaire, démagogue, hypocrite, faux, que ces gens. Quand je dis « Je ne pourrais pas être Arnaud Beltrame » (mais nous avons tous vocation à l'être), je dis autre chose.

Un héros élève, alors que toute notre époque se vautre dans l'abaissement.

Arnaud Beltrame sort d'une autre époque :

Héroïsme, sacrifice et valeurs

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Médias ou politiciens, la plupart de ceux qui célèbrent aujourd'hui le courage du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame luttent avec ferveur pour abolir les valeurs au nom desquelles il est devenu un héros. Et avant ce jour fatidique, ils s'en seraient probablement moqués.

Dans une situation de crise, une féministe, un transsexuel militant des LGBT, un trotskyste cynique, un syndicaliste arc-bouté sur les droits-acquis, un No-Border adepte du métissage se porteraient-ils volontaires dans un contexte identique? Se substitueraient-ils à une otage anonyme à la merci d'un fou furieux islamiste? Chacun a le droit d'y croire, mais pour ma part, j'ai quelques doutes.

Arnaud Beltrame est mort, cruellement assassiné, mais le monde d'où il vient et les valeurs dont il se réclamait sont aussi agonisantes. Nous nous dirigeons à grande vitesse vers un avenir où tout cela aura disparu. Le monde occidental sera-t-il meilleur pour autant ? Chacun imaginera sa propre réponse, mais au train où vont les choses, nous aurons l'occasion de le découvrir bien assez tôt.
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Une anecdote manifeste toute la veulerie de notre époque. Les gendarmes de l'Aude vont être suivis par quatre psychologues. On remplace l'appel aux armes par l'appel aux larmes, on traite les gendarmes comme des midinettes vaporeuses et la mort d'un héros comme une catastrophe naturelle.

Arnaud Beltrame, l'exemple attendu

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Lancer des ballons, allumer des bougies, éteindre la Tour Eiffel sont les gestes dérisoires d’une lâcheté collective qui n’ose se confronter à l’ennemi intérieur islamiste. Ces réponses enfantines deviennent désormais des insultes à la mémoire de ce héros français retrouvé.
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L'hommage de politiciens à Arnaud Beltrame est particulièrement honteux et écoeurant. En effet, ils sont responsables des politiques qui ont mené à sa mort et n'ont aucune intention d'en changer. C'est même la seule chose pour laquelle ils se battent, c'est dire s'ils y tiennent. Il n'y a absolument aucun signe qu'ils ait décidé de traiter le problème au fond (zéro immigration musulmane, retour au pays, rupture des relations avec les pétromonarchies), bien au contraire.

Vu par un Iranien :

Le « séparatisme islamiste » n’avance pas masqué, il est flamboyant

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Depuis l’an de disgrâce 1979 – l’avènement de la République islamique d’Iran , par delà la catastrophe personnelle, j’observe chaque jour la régression française. Le peuple français n’est point dupe mais la cécité qualifie les gouvernants et cela empire. Qui remarquait jadis la couleur de la peau de Félix HouphouëtBoigny et de Léopold SedarSenghor, ministres de la République ? Le grand Gaston Monnerville, président du Sénat, natif de Cayenne et petitfils d’esclaves, atil jamais mis en avant la couleur de sa peau ou son ascendance ? Et Mademoiselle SidCara – le général De Gaulle la désignait ainsi – algérienne, fille d’instituteurs et une des premières femmes nommées au gouvernement sous la Ve République ? Qui s’en souvient ? Oui la France a régressé et s’est rétrécie ! Estil encore temps de refuser les génuflexions aux diktats des minorités abusives et toutes créancières ? Vous, je ne sais pas ! Moi, je ne plie pas ou alors, je n’abuse plus de l’hospitalité française, et je plie bagage…
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Et le paysage politique est lourd de folies meurtrières :

Apologie du terrorisme: pourquoi l’affaire Poussier n’est pas un acte isolé. L'islamo-gauchisme est-il le communisme du XXI° siècle ?

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Il apparaît de plus en plus clairement que cette percée viendra du mouvement, encore confus mais qui se structure de jour en jour, qui est à juste titre appelé « islamogauchisme ». Il est une convergence de l’islamisme, spécifiquement de la doctrine des Frères musulmans, et du gauchisme occidental, rassemblant ce que l’on trouve de plus radical en matière de « féminisme » et « d’antiracisme ». Guillemets mérités, car ces nouvelles expressions de préoccupations politiques anciennes sont le produit d’une totale inversion de valeurs, où l’on défend le port du voile comme une liberté de la femme et la ségrégation raciale comme un droit des personnes « racisées », c’estàdire non blanches.

Ces positions radicales trouvent un écho dans les revendications de certains membres des populations musulmanes en Occident. L’on constate, sur les réseaux sociaux, la multiplication des vidéos d’AJ+, une chaîne du groupe qatari Al Jazeera, consacrées aux mouvances LGBT et à l’antiracisme, et dont le propos est toujours in fine de défendre le droit au port du voile et d’accuser les Occidentaux de racisme et d’islamophobie. Le Qatar est un sponsor notoire des Frères musulmans, et Al Jazeera leur est toujours favorable.

La convergence est donc de plus en plus totale entre les « social justice warriors », les guerriers de la justice sociale féministes et antiracistes, et les Frères musulmans dont la doctrine est contenue dans le livre de Sayyid Qutb, La justice sociale en islam. La synthèse est vraisemblablement assez puissamment révolutionnaire pour devenir une véritable tendance politique radicale dans les prochaines décennies, s’appuyant doublement sur l’intellectualisme de gauche et une clientèle électorale : hier les ouvriers, demain les musulmans.

Bien sûr, il s’agit là d’un phénomène global et non limité à la France, comme c’était le cas pour le communisme, et il faut se poser la question du centre de ce nouveau Komintern. Si le Qatar joue évidemment un grand rôle par ses médias, parions que l’URSS de l’islamogauchisme sera la Turquie d’Erdogan : ce dernier est précisément arrivé au pouvoir en opposant la « liberté démocratique » de porter le voile et de prôner l’islam politique contre l’ordre laïque kémaliste. Aujourd’hui, ce Staline islamiste ordonne à la diaspora turque, et à travers elle à tous les musulmans d’Occident, de refuser l’assimilation au nom des mêmes principes. Et l’on voit, sur le plan intérieur, où mène son idéologie.
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Nous avons d'autant plus besoin de héros pour contrebalancer les politiciens félons.

Pour le retour des héros

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En 2009, l’historien britannique Ben Macintyre s’étonnait dans un article du Times qu’aucun héros combattant ne soit connu du grand public de son pays malgré la violence des combats en Irak et en Afghanistan. Il constatait également que les soldats mis en avant par l’institution militaire étaient des héros « secouristes », comme le caporal Beharry, récompensé de la Victoria Cross pour avoir sauvé des camarades lors d’embuscades en Irak en 2004.

Quelques mois plus tôt dix soldats français (et peut-être 70 rebelles) étaient tombés dans un combat dans la vallée afghane d’Uzbeen. Le ministre de la défense de l’époque refusait d’admettre que le pays était en guerre. Un hommage émouvant fut rendu aux soldats morts pour la France mais les seuls combattants vivants à avoir l’honneur des médias furent … les rebelles interrogés par Paris Match. Rien en revanche, entre autres, sur le sergent Cazzaro, alors en tête de la section tombée dans l’embuscade, blessé, qui a réussi à se sortir du piège en combattant.

La chute du faucon noir date de 2001, début de « la guerre contre le terrorisme ». Cent soldats français sont tombés au combat dans le cadre de cette guerre, en Afghanistan, en Somalie et au Mali. D’autres combats très violents ont eu lieu par ailleurs, en Libye en 2011 et en Centrafrique en 2014. Pour autant, le public reste incapable de citer le nom d’un excellent soldat et nos films de recrutement s’obstinent toujours à éviter de parler du combat et surtout de le montrer. Par pitié, on ne parlera pas du cinéma français.
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Mais la conclusion s'impose comme une évidence. Nous savons  hélas ce qui va se passer : absolument rien.


Surtout ne rien changer

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Bien sûr, comme pour la tuerie de Charlie, comme pour celle du Bataclan, comme pour celle de Nice et comme pour tous les autres cas, le gouvernement s’est immédiatement montré uni, décidé, ferme, inflexible, volontaire, déterminé, présent, tagada, tsoin, tsoin, deux fois si possible. Comme pour Charlie, Bataclan, Nice et les autres, on va avoir droit aux déclarations avec un air grave du polichinelle aux commandes à ce moment là.

Et comme pour ces précédentes exactions, absolument rien ne changera.

Rien ne changera parce que plusieurs problèmes s’empilent consciencieusement pour que rien ne change.

Problèmes criants d’éducation, problèmes économiques lancinants, problèmes évidents dans le domaine de la justice et de la police, chacun d’entre eux a déjà fait l’objet de plusieurs articles, ici ou ailleurs.

Mais tout indique que les solutions ne seront malheureusement ni mises en place, ni même évoquées et donc encore moins débattues et proposées au peuple : toutes appellent en effet à un accroissement de la responsabilité individuelle, ce qui est maintenant considéré comme une abomination contraire au sacro-saint vivrensemble.

Toutes appellent au recentrage de l’État sur ses fonctions régaliennes au lieu de son éparpillement permanent en billevesées périphériques. C’est, là encore, une véritable horreur que d’imaginer un vrai budget pour la justice, la police, l’armée, la diplomatie, au lieu de cette ouverture permanente des sprinklers à pognon public en faveur des activités périphériques que le secteur privé est pourtant parfaitement en mesure d’assumer. Tout indique que le pays a de vrais besoins clairs, identifiés, mesurables, de remettre de l’Ordre dans ses cités, dans son renseignement intérieur, dans ses institutions, et tout semble être fait pour continuer, vaille que vaille, à financer les conneries abyssales bobo-écoconscientes ou autres afin de flatter l’une ou l’autre phalange activiste bien en cour dans les médias.

Toutes appellent aussi à l’arrêt drastique du financement de la myriade de ces micro-groupes de faiseurs d’opinions qu’on retrouve soit dans les milliers d’associations lucratives sans but qui polluent la vie des Français en faisant assaut de lobbyisme pour pousser leurs petites lois délétères, soit, plus tristement encore, dans ces douzaines d’organes médiatiques dont le but semble être, lorsqu’on prend un peu de recul, de saboter consciencieusement la société française en lui donnant tous les jours de nouveaux ennemis intérieurs à abattre.

Or, pour le moment, ni Macron et sa brochette de clowns à roulettes, ni aucun autre leader politique ne semblent prendre la mesure de la tâche à accomplir.
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Et même, on va aggraver la situation. Arnaud Beltralme est vraiment, d'un point de vue politique (mais il n'y a pas que la politique dans la vie), mort pour rien. Encore plus de ce qui nous tue, plus de veulerie, plus de bêtise et, tout simplement, plus de trahison :

In-soumission

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A propos d’horreurs gouvernementales, une loi et un projet aussi scandaleux l’un que l’autre sont en préparation : la loi de Monsieur le Criminel Collomb sur l’accueil des migrants, c’est open bar aux frais des Français : 6 mois au lieu d’un an pour examiner le dossier, mais nous savons très bien que même en cas de refus, ils restent en France ; facilités d’accès à l’emploi avec des aides à l’embauche auxquelles ni les Français ni les immigrés réguliers n’ont droit ; facilités d’hébergement avec des crédits d’impôts pour ceux qui les recueilleraient alors que personne n’a de crédit d’impôt pour loger un SDF, et évidemment regroupement familial. Je ne doute pas que ça va faire un sacré appel d’air.

Mais l’autre projet est bien pire : un écrivain franco-algérien, Karim Amellal, le vice –président du CRIF, Gil Taïeb, et la députée mangeuse de taxis Laetitia Avia (décidément Macron doit être sérieusement mordu de son ex copine de promo pour la remercier aussi chaleureusement de ses services de député) vont se charger de surveiller les réseaux sociaux afin de faire la chasse aux messages non politiquement corrects. Le prétexte serait la lutte contre l’antisémitisme. On évitera ainsi de dire d’où vient l’antisémitisme qui sévit en France. Le vrai but serait plutôt, au vu de cet aréopage, la chasse aux islamophobes. Ce qui me fait dire ça, c’est ce qui est prévu pour mettre en œuvre cette petite mission. Edouard Philippe a eu une idée fantastique : pour infiltrer les réseaux, des internautes sous pseudo s’immisceront dans les groupes de discussion. Or, c’est le choix des internautes en question qui est intéressant : des repris de justice effectuant des travaux d’intérêt général dans des associations, comme peine de substitution. En gros, on va charger des porte-flingues de surveiller et faire punir les utilisateurs de réseaux sociaux qui ne seraient pas assez « vivrensemble » compatibles. Au début. Ensuite : ceux qui critiquent le gouvernement ?

Macron réinvente à petits pas la police vichyste. Lui et Edouard Philippe sont les descendants des socialistes Laval et Doriot. Rien de neuf sous le soleil.
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Et de pire en pire :

Mireille Knoll / Trèbes: le franc-parler de Boutih, la langue de bois de Castaner. Lucidité et déni se sont succédé sur France Inter.

Et, comme d'habitude, Emmanuel Macron, ignoble avec subtilité :

Macron le laïcard

Je n'ai qu'un souhait : qu'ils s'en aillent tous. Ces affreux, ces traitres, ces salopiauds, les Macron, les Castaner, les Wauquiez, les Bayrou, lles Mélenchon, les Le Pen, les enfoirés de classe mondiale. De droite (fausse), de gauche, du centre, qu'ils dégagent. Qu'ils fassent comme la NKM, qu'ils aillent aérer leur cosmopolitisme à New-York, ça nous fera des vacances. Ils n'en n'ont rien à foutre de la France ? Hé bien, qu'ils la quittent. « Au nom de Dieu, partez. Vous avez occupé cette place trop longtemps pour le peu de bien que vous y avez fait ».

Mais ces félons s'accrochent au pouvoir comme des berniques à leur rocher. On dirat que leurs échecs les enivrent comme d'autres la réussite.

La solution m'apparaît de plus en plus révolutionnaire. J'en vois la nécessité mais pas le moyen. Et si cette révolution est islamo-gauchiste au lieu d'être française, on sera tombé de Charybde en Scylla.

Addendum :





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