samedi, mars 31, 2018

Si vous voulez faire carrière, ne soyez pas chrétien, encore moins catholique

Christian Belief is a Mark of Low Status

Cet article a été une illumination :




J'en avais vaguement conscience, j'avais bien remarqué que beaucoup « perdaient la foi » lors de leurs études supérieures, mais je mettais cela sur le compte de la rupture d'environnement et de condition.

L'article ci-dessous est plus précis : dans les milieux dits supérieurs, la foi chrétienne est vue comme une marque d'arriération (mille symptômes le montrent, ne serait-ce, pour aller au plus accessible, que les commentaires anti-chrétiens sur les sites des journaux intellos. Autre symptôme : le christianisme affiché de François Fillon a été porté à son débit).

Pour faire carrière, pour rester dans le troupeau des conquérants, il vaut mieux abandonner la foi chrétienne ou la dissimuler. La pression sociale, même si elle est inconsciente, est très forte. Les souvenirs de mes études en témoignent, je comprends mieux maintenant pourquoi ce fut le point bas de ma pratique religieuse.

Etre chrétien aujourd'hui est une marque de grande originalité et un danger social.

Heureusement, certains hommes sont assez courageux pour se distinguer de la masse  :

« Je pensais être rebelle en rejetant le sacré, mais je ne faisais qu'obéir au conformisme ambiant ».

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Adolescent, vous avez même été jusqu'à cracher sur le Christ. Pourquoi cette violence à l'égard de la religion ?

Parce que j'étais avant tout le produit d'une époque et - bien plus encore - celui d'une génération. À la télévision comme à l'école, nous avons appris que la religion était synonyme d'obscurantisme. De rétrécissement de la pensée. De fanatisme. J'ai malgré moi véhiculé ces préjugés et mon tempérament volontiers provocateur a fait le reste… Je pensais être rebelle en rejetant le sacré, alors que je ne faisais qu'obéir au conformisme ambiant. Je pensais répondre à une violence par une autre violence, jusqu'à la prise de conscience. J'ai ensuite compris qu'il s'agissait d'une peur de l'amour. J'ai eu peur d'aimer le Christ. Son amour est si gratuit, si grand, que je ne me sentais pas capable de l'aimer en retour.
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Jean-Guilhem Xerri : « Notre âme n'a pas changé. Ce qui la perturbe, oui ! »

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Vous posez le diagnostic d'une société de plus en plus assistée par la technique mais souffrant d'un « malaise intérieur »…

Jean-Guilhem XERRI. - L'homme fait violence à sa propre nature ! Extérieure, environnementale et intérieure. Il se réduit à ses seuls aspects biologiques et psychologiques, ignorant sa composante spirituelle, son intériorité, ce souffle intérieur qui l'habite. À cela s'ajoute une société hédoniste, consumériste, techniciste et sans transcendance que tous les observateurs dénoncent. Tout cela aliène notre équilibre intérieur. Et nous entretient dans l'illusion que le bonheur est extérieur dans une quête infinie de technologie et de consommation. Or le bonheur réside en notre intérieur. Au malaise intérieur donc, je réponds par l'écologie intérieure! Elle consiste à respecter et à prendre soin de notre vie intérieure.
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